Le film commence tellement bien : les
kinks, la joie de vivre des années 60 qui nous plonge dans le quotidien
d'une famille en apparence tout ce qu'il y a de plus normal. Un
patriarche autoritaire mais juste avec ses enfants, une femme dévouée
institutrice et leurs enfants 2 filles ( 11 et 18 ) et un grand frère,
Alex, flamboyant dans son short moulant et ses golas vertes, fougueux
rugbyman qui fait la fierté de sa famille. Mais ce vernis si lisse
s'effrite dès le début du film. On comprend rapidement que le père
Archimedio, alias papi fait de la résistance chez les services secrets
chilien, se paie le luxe d'enlever des personnalités de la haute société
chilienne pour faire chanter leur famille et récolter les pessetas.
Lesdits enlèvements se terminent dans la cave de la maison familial où
femmes et enfants continuent de mener une vie normale.
Je n'
en dirai pas plus car la fin m' a énormément déçue. Tout finit mal sans
vraiment d'analyse politique pour que le spectateur en 2017 puisse
comprendre la dictature menée dans le pays; plutôt un film de gangster
sans suspense ni frisson....6/10
Georgette
Ça avait tout pour plaire… Une ambiance début 80’s, l’Argentine, la fin de la dictature et des mecs qui trafiquent en mode pieds nickelés. En dehors du fait que ce soit une histoire quasi vraie, que ça a été un putain de scandale et que c’est atroce, j’ai quand même bien apprécié le film. Je sais pas y’a genre une ambiance, une atmosphère, surement du à la photo, bref on se plonge bien dans l’histoire. Et quand arrive la fin… Putain mais non quoi, grosse frustration, intérêt proche de celui de la candidature de Bennahmias aux primaires, une déception quoi.
Alors bon je vais pas m’étendre plus longtemps, sur les quasi deux plombes que dure le film, tout se passe bien, on est dans le truc mais merde, fallait pas finir comme ça, en eau de boudin !
6/10
Kalem