jeudi 23 octobre 2014

Tirez sur le pianiste - Truffaut - 1960

Hier soir, passait ce film à la téloche, Tirez sur le pianiste. Vu le titre du film et sa date de sortie, 1960, je ne pouvais qu'être tenté. Et faut bien avouer, c'est la première fois que je matais un film de Truffaut. Moi qui pensait que c'était le taulier d'une boîte de jardinage...
On part donc à la rencontre de Charlie Kohler, pianiste dans un café concert miteux parisien. Sa vie bascule quand un de ses quatre frangin débarque sans crier gare, poursuivi par deux truands qui en veulent à sa peau. Au fur et à mesure du film, les nombreux flash back nous permettent de mieux cerner la personnalité du gus et comprendre comment il en est arrivé là.
Un film assez sombre, malgré des dialogues bien drôle de temps en temps. "Petit" point noir quant à la vision des femmes mise en avant dans ce film. On n'échappe malheureusement pas au diptyque de la vierge et de la putain. On est en 1960, m'enfin faudrait pas voir à pousser pépé dans les orties non plus.
Pour les amateurs, Bobby Lapointe, pointe le bout de son zen en poussant la chansonnette au début du film.
Une fin somme toute un peu lente, on a bien compris comment ça allait se terminer, mais c'est toujours bon de voir qu'on ne s'était pas planté ! En tout cas Aznavour confirme son talent d'acteur !

3,5/5


Kalem



lundi 13 octobre 2014

Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu - de Chauveron - 2014

Est-ce que ce pays (monde) est sérieux ? Putain quand je pense que c'est ce film qui a fait le carton de l'année, sa race (et c'est le cas de le dire), ça fait mal au cul.
D'ailleurs est-ce que l'on peut parler de film ?! On a l'impression de voir les pires sketch de Bigard et de Michel Leeb mis bout à bout pendant une heure et demi.
Bon je vais pas non plus faire le bobo outré, j'avoue qu'il y a des conneries qui m'ont fait marrer. Mais on a rapidement fait le tour et la famille Morano qui découvre qu'il y a une vie en dehors de la paroisse, ça va bien cinq minutes.
Clavier est parfait dans le rôle du vieux bourgeois blanc raciste, mais que penser de l'ancienne des Nuls qui est tombée bien bas...
Et c'est pour dire, à l'heure où cette daube est sortie chez nous en DVD, les ricains ont refusé de l'acheté, le film étant jugé trop raciste. Tout ça de la part de la patrie du KKK, ça veut tout dire !
Bref, même pour un dimanche soir, un lendemain de cuite ou "pour la déconne", je vous le déconseille. Une chose est sûre, on a oublié de couper des têtes en 89.

1/5


Kalem

Imaginez monsieur et madame Chirac avec quatre filles dans une grande demeure en province. Madame Bernadette ne travaille pas et Jacques est un respectable notaire.
Dans ce film (navet ?), ce n' 'est pas un mais trois  mariages mixtes que vont devoir affronter La famille Chirac. Rien n'est subtil ou laissé à méditation quant au sort de ces trois gendres.
Le chinois est fourbe, doué en affaires et lèche cul avec belle maman, l' algérien est un avocat qui n' a que ses poings et ses gros biscottos pour se faire entendre, le juif enfin est un idiot bête qui jette sa clope par terre ( sauf que c' est une cigarette électronique). Tous les 3 finissent par s' entendre comme larrons en foire,  fêtent noël ensemble et arrivent même à pardonner à beau papa ses réflexions racistes.

C'était sans compter la belle petite dernière de la famille Chirac qui elle,  décide de se marier avec un catholique. Enfin !! Elle " oublie" de prévenir ses parents avant la rencontre officielle, que Charles Edouard est noir !  
Mais ils vécurent tous heureux et dieu soit loué firent beaucoup d' enfants ( beurk )
Bref vous l' aurez compris, un bon navet du dimanche soir.
Quelques clins d' œil qui m' ont fait vraiment sourire : 
- les parents qui ressortent les peintures de leur fille  (dépressives et glauques) du grenier lorsque cette dernière vient leur rendre visite.
- le restau en tête à tête avec Clavier ( monsieur Chirac) et son homologue africain pour le convaincre qu'en France on mange bien !! 

J'étais tout de même un peu dépitée à l' idée que ce film ait explosé les scores du nombre de visiteurs....
Mais qu' est ce qu'on a fait (bon dieu) pour mériter de tels films ? Mon dieu au secours.

1/5

Georgette
Pour la bande annonce, faites une demande de programme auprès de votre section FN/UMP/PS (rayez la mention inutile) de quartier.
Bisous

dimanche 5 octobre 2014

L'Institurice - Lapid - 2014

J'adore les films de gauche chiants. Les films de profs, les films d'Arte qui me laissent souvent une désagréable sensation dans l'estomac et une moiteur certaine dans le creux des paumes de la main. En voyant la bande d'annonce de l'institutrice je me suis dis : voilà un film de prof qui va me plaire. Je pensais pouvoir m'immerger dans le monde de l'éducation d'Israël . Et bien quelle déception !
Petit à petit nous découvrons Nira, cette belle femme aux yeux bleu indigo, entre deux âges. C'est elle l'institutrice. Attablée à son petit bureau, chez elle, elle doit supporter le son de la télé criarde devant laquelle s'abrutit son ingénieur de mari, le bon vieux bougre un peu stéréotype du monsieur tout le monde qui gagne bien sa vie et qui se contente de sa réussite professionnelle pour être heureux.
Nira aime son métier cela ne fait aucun doute. Les gros plans sur ses crocs et sur les fils d argent qui parsèment sa chevelure ne font que renforcer son intégrité et sa sensibilité exacerbée. Tous les vendredis soirs, elle laisse libre court à sa plume pour participer au club des poètes anonymes. Des intellectuels et artistes de tous horizons qui se rencontrent pour parler poésie.
Ce focus sur le quotidien de cette famille s'élargit et s'étire à l'infini. Même lorsque Yoav, ce petit joufflu abandonné par sa maman à qui l'on a envie d'offrir un BN chocolat, rentre enfin en scène c'est plat, c'est chiant.
Nira se prend d'amour pour Yoav ce petit garçon initié à la poésie par son oncle, qui déclame des petites merveilles avec des mots simples et de toute beauté. Des haïkus israéliens en quelque sorte. Nira va tout faire pour faire éditer les textes de son petit protégé . Pas besoin d'avoir lu Freud pour comprendre que c'est un peu le petit garçon prodige que NIra aurait rêvé d'avoir. Le rêve de beaucoup de profs et d'instits de transmettre à leurs enfants l'amour de la lecture et des mots. Voilà tout est dit. Économisez 10€ et regardez la bande d'annonce.

1/5


Georgette

Pour répondre à la chronique ci-dessus, ne prenez même pas la peine de regarder la bande annonce, c'est une merde sans nom. Je ne sors quasiment jamais de la salle du kino avant la fin, mais là faut bien avouer que ça m'a démangé un certain nombre de fois. Le tiercé gagnant, poésie, film sous-titré et scénario absent.

0,5/5 

(parce qu'il y a des techniciens qui se sont fait chier à bosser dessus)

Kalem