dimanche 30 novembre 2014

La liste de mes envies - Le Pêcheur - 2014

 Quand j' ai vu le titre je me suis dis : tiens un bouquin que je n' ai pas lu mais qui défraie la chronique littéraire depuis un bon moment : navet ou navet de génie (le panais ?)
un vrai navet. Même si le scénario est pas mal le casting est vraiment à chier. Seigner joue madame tout le monde qui n' a jamais réussi à perdre ses kilos. Son mari la tient pour responsable lorsqu' elle perd son bébé..... De toutes façons, elle même le dit : je suis grosse donc il ne me touche plus.
Mais à force de persévérance elle garde son mari coureur de jupons et cartonne dans sa mercerie. Le jour où mamzelle 58kg gagne 18 milions d' euros , elle va chercher son chèque en catimini. Elle ne dit rien en espérant garder son mari pour la simplicité et le bonheur de la vie à deux (oui bien évidément les enfants sont grands). Je trouve le scénario pas mal. Il semble légitime de se questionner sur le sens que l' on veut donner à sa vie quand on devient milionnaire. Mathilde n' est pas crédible dans ce rôle d' ancienne grosse car elle est maintenant anorexique et Marc Lavoine même en costard joue vraiment comme une patate.
Les seules qui jouent bien sont les meilleures amies de Mathilde, les jumelles esthéticiennes : Danielle & Danielle (c'est pas une blague) qui jurent comme des charretières.
Bref la soupe au navet c' était ce soir.

Georgette





Aujourd'hui est un bon jour pour innover. Ce sera donc très simple. Ne regardez pas ce film c'est une merde sans nom remplie de clichés sexistes. En plus ça se passe à Arras... Je me demande encore pourquoi j'ai cliqué sur le lien.
Afin de tenir ma promesse donc, j'innove, en mettant mon premier zéro pointé !

Kalem







La crème de la crème - Chapiron - 2014


La crème de la crème ce n' est pas le film de l' année mais j' ai été dépaysée. Moi qui ne connais que Bordeaux III, réputée pour son bon café et ses blocages étudiants, l'intronisation dans une école de commerce a été un choc. Donne moi la couleur de ton polo je te dirai qui tu es :
rose : le bipède qui boit de la despé et qui fait du ventriglisse
bleu ciel : les fans d' électro et de poudre blanche dans le nez
et bordeaux ( encore décidément) pour nos 3 protagonistes qui montent un business. T' es moche ? Tu baises pas mais allo quoi ? Plutôt que de se masturber gentiment devant Youporn, Dan, Kellyah et Louis vous offre de belles meufs de cité qui n' ont qu' un atout dans la vie : leur physique.
t 'es belle ? t'es pauvre ? t'as jamais fait d'études ? et surtout tu poses pas trop de questions ? banco : prend les billets il te restera même un peu pour le retour en taxi.
euhhh je ne sais pas trop quoi penser. Dans ce film, le proxénétisme est totalement consenti et assumé par les filles mais d' un autre côté, ces futurs énarques profitent (mais sans le baiser) de leur lucidité pour se faire du fric, le message est clair "dans la vie tu feras rien à part caissière ou vendeuse de parfum au mieux" donc vend ton cul tu vivras mieux.

J' aimerais bien avoir l' avis de Mona Chollet.
Regardez le au moins pour nous donner votre avis. Perso il m' a fait penser à  the bling ring de Sofia Coppola


3/5


Georgette


T'as fait une école de commerce ? Tu risques de te reconnaître parmi les tocards de ce film. T'en as pas faite ? Tu risques d'avoir encore plus envie de les tabasser qu'à l'accoutumée.
Pour faire court, trois élèves de la même promo, Dan, Kelliah et Louis décide de monter un business un peu particulier. Leur constat est simple, la baise sur le campus, c'est comme un marché, avec de l'offre et de la demande. Pour les narvalos dont personne ne veut, c'est simple, il suffit qu'on les rodave avec des super meufs pour que leur côte s'envole... Et le pire c'est que ça marche. De là, le système va se roder, se tarifer et se développer.
L'idée de base est vraiment bien, d'un cynisme parfait. Bon, on sent bien qu'il y a une seconde histoire, plus consensuelle en parallèle de tout ça. Je dois bien avouer que le côté la belle et la bête, version Charles-Edouard (le correcteur automatique ne connaissant pas ce prénom barbare me propose "gardes-chiourme" à la place, ça se passe de commentaire) de Versailles et la pauvre de banlieue d'origine roumaine fait bien pitié... De la part du réalisateur de Sheitan, ça surprend !
Une fin à chier donc, pour un film qui aurait pu être un peu plus rentre dedans. Alors si tu aimes Sardou période Connemara, Hermione de Harry Potter et les polos dégueulasse, ce film est pour toi ! Il est également aussi pour toi qui pense que l'économie de marché est une belle saloperie et que tu as envie de défoncer à coup de battes le crâne de la prochaine promo d'HEC.

3/5


Kalem

 

mercredi 26 novembre 2014

Une nouvelle amie - Ozon - 2014

 
Quand j'ai posé mon cul dans le kino, je n'avais pas vraiment idée de quoi causait le film qui commençait. Et histoire de se mettre dans l'ambiance, on attaque par une scène d'enterrement. Bim. Bon la meilleure amie de machine est canée, sûrement le crabe. On se retrouve donc chez les gros bourges (façon château de famille et baraque de 5 étages) cathos. Putain ça commence bien...
Le délire donc, c'est Claire, la pote de la morte (Laura) qui est déboussolée. Elle délaisse son turbin à la défense pour broyer du noir, même si elle ne doit pas en croiser souvent. Tout commence quand en faisant son jogging, elle radine chez le veuf, entre sans frapper et tombe sur Romain Duris (David) en travlo mal rasé.
Pour un mec qui vient de perdre sa femme, faut avouer que ça peut surprendre comme façon de faire son deuil.
Même si j'ai pas mal rigolé pendant le film, et que je trouve bien que le thème des transgenres soit porté devant le grand public, faut avouer qu'on s'emmerde un peu.
Non parce que bon, la famille de la tronche en biais qui a du mal à accepter la différence, c'est pas comme si on était habitué à le voir sur nos écrans tous les jours. Les consanguins de la manif pour tous ont déjà bien mâché le boulot.
Romain Duris, qu'en général j'aime bien (oui et je vous emmerde), est vraiment naze dans ce rôle. Je comprends pas trop le délire, je m'habille en bourgeoise donc je joue la grande folle, où est le lien putain ?! Anaïs Demoustier est assez chiante aussi. Le seul que j'ai trouvé bon, c'est son mec dans le film, Gilles. Le mec paraît tellement naturel dans son rôle de mec aimant et surtout d'hétéro de base qu'il en est drôle.
En conclusion, à ne pas aller voir au ciné, plutôt un dimanche soir après avoir revu la victoire de Conchita Wurst à l'eurovision.

2,7/5


Kalem

Lorsque je me suis installée dans les petits fauteuils, je me suis dis : c'est parti pour un film dont on ne va rien comprendre, master sciences po exigé. Je savais juste que Romain Duris ( alias David alias dudu) allait se mettre du rouge à lèvres.
Que nenni
Pour une fois Ozon a fait simple.
On suit l' enfance dorée ( vif d' or ) de Marion ( plus fade tu meurt ) et de sa meilleure amie d' enfance à la vie à sa mort. D' ailleurs c' est justement là que tout va commencer.
Marion déprime et notre DUDU( le ) va mettre sa grosse b*** de côté pour élever tout seul sa petite Lucy. Le seul moyen de la calmer étant de se déguiser en femme.
J' ai mal à mon féminisme même si je pense que les psychiatres ont raison lorsque qu' ils parlent d' accordance entre la mère et l' enfant dès les premiers mois de la vie ( un instinct physiologique qui dépasserait l' instinct maternel ).  Lorsque les pères célibataires n' ont pas le choix : ils se lèvent ils en chient et surtout je pense qu' ils ont du mal à joindre les deux bouts pour aller bosser parce que putain ce film c'est le monde des bisounours. Daniel a le temps d' opérer sa métamorphose puisque beaupapa et bonnemaman vont lui refiler l' héritage de feu leur fille. Et Marion elle décide d' arrêter de bosser ......enfin jusqu' à ce qu' elle en ait marre de faire des joggings.
Romain se métamorphose en Virginia et c' est la révélation. Marion et Virginia vont aller se faire des virées shopping et des séances d' épilation.
Grosses bagouses, perruques blonde platine et pochette panthère. Bref c' est vraiment toooooooo much.
Après je trouve ça couillu ( hohohohoho ) de mettre en scène le thème de la transsexualité, qui plus est après la perte d' un être cher surtout dans un milieu chrétien intégriste ( on a même droit à la scène du baptême où moman tient son poupon en fauteuil roulant).
 Le mari de Marion joue vraiment bien le gros connard de base hétéro qui a toujours pensé que Daniel avait un côté homo.... à 1000 lieux d' imaginer que Daniel préfère voir la vie en Virginia. C'est le seul acteur qui ne " joue" pas. Chapeau pour lui.
voilà un peu déçue tout de même. Le voir au cinéma n' a aucun intérêt..... téléchargez :-)

2,5/5


Georgette


 

jeudi 13 novembre 2014

Ordure ! - Baird - 2014

Je sais pas vous mais j'ai pas du tout entendu parlé de se film avant de le voir dans la catégorie "sortie récentes" d'un site de DVD à la con. Ça vient du même cerveau qui a pondu Trainspotting et putain ça ce sent ! Ça sent bien la merde, la tize et le cul dans une piaule mal aérée. Ici, on va suivre la vie d'un condé, Bruce Robertson. Une belle salope en soit. Baiseur invétéré, pervers narcissique (pour faire plaisir aux psys qui me lisent), alcoolique chronique, tricheur, camé au point de faire de la concurrence une avalanche à la Toussuire, j'en passe et des meilleures. Il mène sa petite vie de peigne-cul, sans trop sourciller jusqu'à ce qu'un touriste chinois se fasse buter. Branle bas de combat dans la taule, il faut des résultats, celui parmi les poulagas qui élucidera l'affaire aura toutes ses chances pour passer commissaire. J'ai trouvé ce film vraiment pas mal, c'est immoral, violent et à la fois tellement proche de la réalité. À certains moment on à l'impression de revoir des passages de Las Vegas Parano, tant sur le côté schnouf que sur la façon de filmer. Le titre du film a été choisi parfaitement, une belle ordure qu'on va presque essayer d'apprécier et de sauver. La suite, à vous de voir, mais elle vaut le coup !
Une belle performance d'acteurs en tous les cas, beau gosse James McAvoy.

3,5/5


Kalem

Bruce Robertson est un homme bourré d humeur et  d' intelligence dans une Écosse où il fait bon picoler et baiser. Bruce est un aspirateur ambulant . Il s' envoie en l air avec la femme de son collègue, n hésite pas à tirer des doigts d honneur à des gentils petits citoyens écossais d à peine 5 ans et joue au corbeau avec la femme un peu paumée de son meilleur ami. Imbus de sa petite personne totalement névrosée, Bruce attend plus que tout son changement de grade sa promotion. Mais oui ce bon vieux Bruce est policier. Pour cela, il va devoir découvrir qui a assassiné un étudiant chinois dans un sous sol du subway écossais . Ah oui j' allait oublié : Bruce ne vit pas dans le même monde que vous et nous. Drogué et alcoolique jusque sous son kilt, il arrive à faire illusion au sein de son équipe. Mais la situation va déraper .... Pour notre plus grande joie.
J ai trouvé ce début de film chiant : un film de flic véreux, assaisonné de propos racistes et enrobé de blagues de cul pas drôles. Et pourtant je me suis fait prendre ( ne souriez pas ) par ce personnage complètement barré. Une certaine.... Sensibilité va se dégager de cette ordure. Un petit côté fight club en beaucoup moins subtile mais qui fait le job. On a envie de savoir comment ce gros looser va gérer son enquête
La dernière scène est jouissive alors laissez-vous tenter.

3/5


Georgette
 

Bienvenue à Cadavres-Les-Bains - Murnberger - 2009

Vous rêviez comme nous d'une bonne bouse du dimanche soir ? Et bien non !! Lorsqu allo-ciné annonce sur son site comédie policier, on suppose que le comité de rédaction était rôti ( comme le poulet hahaha).
Entre "dikkenek" et " Harry, un ami qui vous veut du bien", je ne trouve pas mieux pour vous donner une idée du décor. Des personnages dignes du casting de strip tease. Bref vous l'aurez compris, Bienvenue à cadavre les bains est un film noir, grinçant à vous arracher vos pivots.
Nous suivons les aventures de Brenner, plus vraiment flic plus vraiment détective, son job consiste désormais à retrouver les mauvais payeurs d un concessionnaire de voitures véreux . Son ultime mission avant de décrocher : retrouver un certain M howat, qui a loué une new beetle jaune et qui, selon les dernières nouvelles du concessionnaire, à résidé dans un charmant petit hôtel, le Löscenkohl. Brenner part à sa rencontre en séjournant dans cette vieille bâtisse aux moquettes incrustées de cafard, où le patron se fait une joie de cuisiner pour le club des retraités ( sans dents) son fameux poulet à la viennoise. Lorsqu'il annonce le but de sa visite, Brenner se sent de trop. Personne ne le renseigne. Mais le fils du patron va lui demander de mener une enquête un peu particulière . Espionner son propre père afin de le faire plonger pour détournement d argent et hériter sans vergogne de la gestion totale de cette affaire familiale juteuse ( miam ). Mais ce bon vieux papa pompier volontaire qui cuisine un goulasch à 2 heures du matin avec des ingrédients disont.....  À faire frémir les contrôleurs sanitaires à olympiades, ne va pas se laisser faire.
Une intrigue vraiment sordide mais le suspens garde de sa tenue tout du Long.  Une fin déroutante à laquelle on ne peut s attendre. Une pincée de sang, une poignée d os de poulet ( je vous laisse choisir le sens ), de bons règlements de compte entre gens de bonne foie . Passez tout cela dans une machine à broyer la chair à saucisse et dégustez ce film complètement improbable.

3/5


Georgette

Cadavre-les-bains, son vent glacial, ses autochtones patibulaires et ses bains inexistants... Tout un programme ! Dans ce film assez chelou disons le, on va de surprise en surprise. Faussement classé dans la catégorie comédie, on se retrouve très rapidement le zen en plein dans le gore.
Un pauvre type (ancien keuf CQFD) devenu recouvreur de dettes pour un loueur de voiture va donc atterrir dans cette charmante bourgade, dont on ne verra quasiment qu'un hôtel, dans le pur style autrichien. À la recherche d'un mauvais payeur, il va finir par pauser les gaules dans ce gourbi infâme et tremper dans des fines magouilles avec le cuistot en chef. Si vous aimez les membres (petits ou gros) découpés, l'hémoglobine dans la soupe et les bals costumés façon Bavière années 80, ce film est pour vous !
Une version teutonne et beaucoup moins bien de Delicatessen en quelques sortes.

2,5/5


Kalem


jeudi 23 octobre 2014

Tirez sur le pianiste - Truffaut - 1960

Hier soir, passait ce film à la téloche, Tirez sur le pianiste. Vu le titre du film et sa date de sortie, 1960, je ne pouvais qu'être tenté. Et faut bien avouer, c'est la première fois que je matais un film de Truffaut. Moi qui pensait que c'était le taulier d'une boîte de jardinage...
On part donc à la rencontre de Charlie Kohler, pianiste dans un café concert miteux parisien. Sa vie bascule quand un de ses quatre frangin débarque sans crier gare, poursuivi par deux truands qui en veulent à sa peau. Au fur et à mesure du film, les nombreux flash back nous permettent de mieux cerner la personnalité du gus et comprendre comment il en est arrivé là.
Un film assez sombre, malgré des dialogues bien drôle de temps en temps. "Petit" point noir quant à la vision des femmes mise en avant dans ce film. On n'échappe malheureusement pas au diptyque de la vierge et de la putain. On est en 1960, m'enfin faudrait pas voir à pousser pépé dans les orties non plus.
Pour les amateurs, Bobby Lapointe, pointe le bout de son zen en poussant la chansonnette au début du film.
Une fin somme toute un peu lente, on a bien compris comment ça allait se terminer, mais c'est toujours bon de voir qu'on ne s'était pas planté ! En tout cas Aznavour confirme son talent d'acteur !

3,5/5


Kalem



lundi 13 octobre 2014

Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu - de Chauveron - 2014

Est-ce que ce pays (monde) est sérieux ? Putain quand je pense que c'est ce film qui a fait le carton de l'année, sa race (et c'est le cas de le dire), ça fait mal au cul.
D'ailleurs est-ce que l'on peut parler de film ?! On a l'impression de voir les pires sketch de Bigard et de Michel Leeb mis bout à bout pendant une heure et demi.
Bon je vais pas non plus faire le bobo outré, j'avoue qu'il y a des conneries qui m'ont fait marrer. Mais on a rapidement fait le tour et la famille Morano qui découvre qu'il y a une vie en dehors de la paroisse, ça va bien cinq minutes.
Clavier est parfait dans le rôle du vieux bourgeois blanc raciste, mais que penser de l'ancienne des Nuls qui est tombée bien bas...
Et c'est pour dire, à l'heure où cette daube est sortie chez nous en DVD, les ricains ont refusé de l'acheté, le film étant jugé trop raciste. Tout ça de la part de la patrie du KKK, ça veut tout dire !
Bref, même pour un dimanche soir, un lendemain de cuite ou "pour la déconne", je vous le déconseille. Une chose est sûre, on a oublié de couper des têtes en 89.

1/5


Kalem

Imaginez monsieur et madame Chirac avec quatre filles dans une grande demeure en province. Madame Bernadette ne travaille pas et Jacques est un respectable notaire.
Dans ce film (navet ?), ce n' 'est pas un mais trois  mariages mixtes que vont devoir affronter La famille Chirac. Rien n'est subtil ou laissé à méditation quant au sort de ces trois gendres.
Le chinois est fourbe, doué en affaires et lèche cul avec belle maman, l' algérien est un avocat qui n' a que ses poings et ses gros biscottos pour se faire entendre, le juif enfin est un idiot bête qui jette sa clope par terre ( sauf que c' est une cigarette électronique). Tous les 3 finissent par s' entendre comme larrons en foire,  fêtent noël ensemble et arrivent même à pardonner à beau papa ses réflexions racistes.

C'était sans compter la belle petite dernière de la famille Chirac qui elle,  décide de se marier avec un catholique. Enfin !! Elle " oublie" de prévenir ses parents avant la rencontre officielle, que Charles Edouard est noir !  
Mais ils vécurent tous heureux et dieu soit loué firent beaucoup d' enfants ( beurk )
Bref vous l' aurez compris, un bon navet du dimanche soir.
Quelques clins d' œil qui m' ont fait vraiment sourire : 
- les parents qui ressortent les peintures de leur fille  (dépressives et glauques) du grenier lorsque cette dernière vient leur rendre visite.
- le restau en tête à tête avec Clavier ( monsieur Chirac) et son homologue africain pour le convaincre qu'en France on mange bien !! 

J'étais tout de même un peu dépitée à l' idée que ce film ait explosé les scores du nombre de visiteurs....
Mais qu' est ce qu'on a fait (bon dieu) pour mériter de tels films ? Mon dieu au secours.

1/5

Georgette
Pour la bande annonce, faites une demande de programme auprès de votre section FN/UMP/PS (rayez la mention inutile) de quartier.
Bisous

dimanche 5 octobre 2014

L'Institurice - Lapid - 2014

J'adore les films de gauche chiants. Les films de profs, les films d'Arte qui me laissent souvent une désagréable sensation dans l'estomac et une moiteur certaine dans le creux des paumes de la main. En voyant la bande d'annonce de l'institutrice je me suis dis : voilà un film de prof qui va me plaire. Je pensais pouvoir m'immerger dans le monde de l'éducation d'Israël . Et bien quelle déception !
Petit à petit nous découvrons Nira, cette belle femme aux yeux bleu indigo, entre deux âges. C'est elle l'institutrice. Attablée à son petit bureau, chez elle, elle doit supporter le son de la télé criarde devant laquelle s'abrutit son ingénieur de mari, le bon vieux bougre un peu stéréotype du monsieur tout le monde qui gagne bien sa vie et qui se contente de sa réussite professionnelle pour être heureux.
Nira aime son métier cela ne fait aucun doute. Les gros plans sur ses crocs et sur les fils d argent qui parsèment sa chevelure ne font que renforcer son intégrité et sa sensibilité exacerbée. Tous les vendredis soirs, elle laisse libre court à sa plume pour participer au club des poètes anonymes. Des intellectuels et artistes de tous horizons qui se rencontrent pour parler poésie.
Ce focus sur le quotidien de cette famille s'élargit et s'étire à l'infini. Même lorsque Yoav, ce petit joufflu abandonné par sa maman à qui l'on a envie d'offrir un BN chocolat, rentre enfin en scène c'est plat, c'est chiant.
Nira se prend d'amour pour Yoav ce petit garçon initié à la poésie par son oncle, qui déclame des petites merveilles avec des mots simples et de toute beauté. Des haïkus israéliens en quelque sorte. Nira va tout faire pour faire éditer les textes de son petit protégé . Pas besoin d'avoir lu Freud pour comprendre que c'est un peu le petit garçon prodige que NIra aurait rêvé d'avoir. Le rêve de beaucoup de profs et d'instits de transmettre à leurs enfants l'amour de la lecture et des mots. Voilà tout est dit. Économisez 10€ et regardez la bande d'annonce.

1/5


Georgette

Pour répondre à la chronique ci-dessus, ne prenez même pas la peine de regarder la bande annonce, c'est une merde sans nom. Je ne sors quasiment jamais de la salle du kino avant la fin, mais là faut bien avouer que ça m'a démangé un certain nombre de fois. Le tiercé gagnant, poésie, film sous-titré et scénario absent.

0,5/5 

(parce qu'il y a des techniciens qui se sont fait chier à bosser dessus)

Kalem

dimanche 14 septembre 2014

The Best Offer - Tornatore 2014

The Best Offer, ou comment perdre deux heures un dimanche après-midi... L'histoire d'un vieux commissaire priseur qui se met de côté des pièces rares et qui tombent amoureux d'une de ses jeunes clientes ne m'a pas vraiment convaincue ! Dans le rôle du vieux beau maniaque, Geoffrey Rush qui était vraiment mieux dans Le Discours d'un roi. L'histoire d'amour à l'eau de rose va virer au thriller de salons feutrés. Vis ma vie chez les bourges qui collectionnent les tableaux et qui se tapent des petites jeunettes agoraphobes, le tout sous couvert d'histoire de l'art. Gagnez du temps, ne le regardez pas, l'intrigue est naze, trois plombes à deux à l'heure pour 10 minutes où il se passe vraiment quelque chose. J'aurais du me méfier des quatre étoiles chez télérama !
A moins d'être du métier et de baver sur de jolies croutes, ce film n'a pas vraiment d'intérêt !

2/5

 
Kalem

L'ambiance est feutrée et la musique classique. Nous entrons dans l' univers du Majordome Virgile, l'éthique en  moins. Notre héros du jour (blanquichot grisonnant), collectionne les gants en cuir, boit de la badoit bio légèrement citronnée comme nous de l'évian les jours de paye.
Et pour cause Monsieur Virgile est commissaire priseur. Il aime les bons vins et la peinture flamande. Distingué, guindé et balais dans le cul à souhait jusqu' au bout de ses racines teintes en chococcino .
Pourtant Virgile, va s'attacher à une cliente un peu particulière. Celle dont on ne peut regarder le visage. Et pour cause, Claire  souffre d'agoraphobie. Elle vit cloitrée depuis la mort de ses parents dans la veille demeure familiale qui tombe en désuétude. Le jour où pour raisons financières, elle décide de vendre aux enchères les bibelots de famille c'est Virgile l'homme de la situation. Peu à peu notre vieux Virgile va redonner le goût de vivre à notre vierge effarouchée...... enfin je vous laisse découdre les gros fils blancs qui maintiennent un pseudo souffle de suspens et de surprise dans ce film.
Un bon navet du dimanche soir, j' ai même eu la chance de m' endormir 10 mins et de reprendre ma soupe sans qu' elle refroidisse.

1,5/5


Georgette

jeudi 11 septembre 2014

Enemy - Villeneuve 2014

Je n'avais jamais encore vu de film de Denis Villeneuve. Et bien je crois que je vais me taper rapidement sa filmographie. Sans blague, Enemy fait partie de ces films forts qui vous laissent pantois à la fin de la séance avec une impression de "ouais c'était deuspi" mais qui vous trottent dans la tête pendant un bon moment après.
En gros les bails c'est Adam, prof d'histoire sans histoire (pardon) qui se tape sans trop de passion Mélanie Laurent (et on le comprend). Sa vie est aussi chiante que la déco de son appart. Attention, événement, un soir il va se mater un film. Et là, bim, il découvre en creusant un peu qu'un des figurants lui ressemble comme deux gouttes d'eau. Bon bon bon. Le pauvre chéri est tout troublé. Si Johnny ressentait la même chose à chaque fois qu'un de ses sosies faisait son apparition, il aurait déjà calanché le vieux. Malgré tout, il décide de se sortir les doigts et d'aller à la rencontre de ce fameux mec, un certain Anthony. Anthony est un acteur de merde mais il se la joue jet set, appart de ouf et nana canon. Tu le sens venir le joli contraste entre les deux ?
Petit à petit, le rythme un tantinet longuet du début va s'accélérer de manière à ce qu'à la fin on mélange les deux personnages, sans plus trop savoir où on est. On est à Toronto, et on peut dire que ça ne fait vraiment pas mouiller la culotte.
En parlant de culotte, Anthony et ses amis se livrent à des séances de voyeurisme en matant des nanas qui s'envoient en l'air avec des mygales. Et c'est ce charmant insecte qu'on va recroiser pendant tout le long du film.
Honnêtement j'ai vraiment du mal à noter ce film. Je l'ai trouvé bien, Jake Gyllenhaal est très bon, et la performance d'actrice de la meuf d'Anthony, Sarah Gadon est incroyable mais je dois bien avouer ne pas avoir tout compris. Plutôt que de continuer à m’épancher sur le sujet, je vous invite à le voir pour qu'on en discute !

3,5/5


Kalem
 


C est l'histoire d'un mec,  d un prof d histoire plus précisément. Comme beaucoup ( de profs  mais pas Que),  Adam  mène une vie chiante à mourir. Il vient enfin de casser son PEL pour acquérir un sordide t2 bis en haut d une tour. Le cadre pourrait se dérouler à Noisy champ mais le réalisateur étant canadien, c est à Toronto que  peu à peu  l'angoisse et la moiteur de cette ville  s'installent.

Les dialogues sont minimalistes et les gros plans sur les protagonistes plutôt grossiers laissent place à la réflexion.  Sans compter sur ce filtre jaunâtre déposé sur l œil de la caméra qui confère un confinement absolu au film dans son intégralité. Toronto donc, années 70, mocassins à gland et grosse barbouse sont au rendez vous ( cf l' image ci dessus). Cela pourrait presque être un clin d œil au concept hipster mais Denis Villeneuve est un réalisateur bien trop engagé pour se satisfaire de ce genre de critiques superficielles. 

Lentement mais sûrement Adam ( qui fornique sans Grace ni désir avec son Ève blonde alias la fadasse Mélanie Laurent ) va plonger dans les méandres de son identité . lors d'une terrible nuit d insomnie ( Ève ayant déjà la bave aux lèvres étendue sur un sommier posé à même le sol ) , Adam regarde un film sur son pomme cul portable et repère Anthony un figurant , son véritable sosie. PATATRAS Adam ne sait plus vraiment s'il est le fils à maman qu il a toujours cru être. Adam va tout faire pour rencontrer le bel Anthony et savoir si oui ou non ils proviennent du même utérus. Il guette, il espionne, il téléphone, bref pour la première fois de sa vie, Adam a  un objectif. Il va vite découvrir qu' Anthony est son exact opposé : il aime les sensations fortes, la moto et les myrtilles. Son sourire email diamant ( même pas jauni par la caméra ) a fait de lui un petit acteur minable qui lui permet de meubler son appartement, lui aussi perché en haut d une tour, avec des meubles de désigner.
  Tout au Long du film, le doute nous habite: qui est qui ? ( et oui vous l aurez compris Dupont et Dupont sont joués par le même acteur  ). Par contre une chose est sûre Anthony est mieux loti au lit qu' Adam.

J' ai énormément apprécié la beauté et le jeu d actrice, non pas de Mélanie Laurent (beurk beurk ) mais de Sarah Gadon, alias Hélène, la femme d' Anthony. Blonde, et enceinte jusqu au cou, cette dernière est hypnotique. Malheureuse et prisonnière de ses choix de vie, elle n' a qu' une peur, que son mari la trompe. Aussi veut-elle  à tout prix rencontrer Adam , ne serais-ce que pour vérifier l' alibi que son mari lui ressert à chaque fois que son téléphone sonne en pleine nuit.

Le harcèlement téléphonique dont ils sont  victimes provient bien de ce prof d histoire un peu illuminé....... La rencontre aura lieu de manière improbable et c est plus fort que nous, on a envie qu Adam croque dans la belle poire Hélène .
Vous serez peut être un peu déstabilisé en sortant de ce film, qui n' a absolument rien à voir avec Incendies ( que je vous recommande chaudement hahaha ). Et pourtant cela fait trois jours que je retourne certaines scènes dans ma tête en questionnant les multiples parcelles d obscurité qui persistent à la fin du film.

Un film vraiment prenant, sans effet spéciaux ni grand spectacle mais qui dérange. L office de tourisme canadien ne remerciera sûrement pas Denis Villeneuve pour le portrait qu' il tire de ce Toronto sombre à l atmosphère pesante. Enemy nous a bien fait cogiter. Bref moi qui aime bien les âmes torturées et les thrillers psychologiques je dis merci qui ??? Merci Denis .

3,5/5


Georgette

dimanche 31 août 2014

Party Girl - Amachoukeli 2014

Party Girl, un film qui ne laisse pas indemne. J'avais un peu peur du côté strass paillettes et des cagoles à talons hauts dans des bars sordides. J'ai également appréhendé le style caméra cachée dans les coulisses de cabaret à la frontière Nord Est de la France, comme un dikkenek amputé de François Damien !!! Que nenni. Angelique est un film (enfin un documentaire mis dans un film) simple, brut de décoffrage sans chichi. On suit notre reine (déchue) de la night, qui se voit offrir une nouvelle vie au côté d'un de ses clients, Michel qui tombe fou amoureux d'elle, allant même jusqu à la demander en mariage. Car Michel n'en peut plus de payer pour voir Angelique. Il veut pouvoir se plonger dans ses beaux yeux bleu charbonneux matin midi et soit, jusqu à la mort.Va-t-elle accepter ? Peut elle quitter le petit studio qu elle habite depuis des dizaines d années situé à l étage du cabaret ? Peut-elle envelopper dans du papier journal tous les anges et poupées en porcelaine qu' elle collectionne avec un amour enfantin  pour s installer définitivement chez  Michel ?
Imaginez une voix rocailleuse, des mains ridées agressées de vernis gifi bleu nuit agrippant un verre duralex  contenant du café réchauffé de la veille, de minces lèvres entourées d un coup de crayon trop foncé accueillant tous les quart d heure un mégot de cigarette. Sans oublier une magnifique cascade de cheveux bouclés rassemblés tant bien que mal en une choucroute un peu vintage. Panthère, rose fushia, loup garou, rien n est trop beau pour habiller notre héroïne . Perchée sur des guiboles tremblotantes, on ne peut qu être fasciné par cette femme qui a envahi l imaginaire fantasmatique de plusieurs centaines d'hommes. Angelique, à travers son dilemme ( get married or not get married )  , nous fait pénétrer  dans son univers : le cabaret trans frontalier, le premier hot dog dégusté à 6h du matin arrosé de Tequila paf avec ses collègues ( ou plutôt avec  les filles ) le pic nic composé de coquillettes froides partagé  avec elle  au bord de l autoroute.
Ce qui compte le plus pour Angélique c'est de réunir sa famille, enfin ses enfants. Et la route va être longue. Pas facile d'avoir pour maman une mère qui a bossé toute sa vie au black, qui adore boire, qui dort le jour et fume toute la nuit. J'adore le passage où sa fille explose de rire lorsque Angelique lui dit que l'ANPE lui propose une reconversion dans les espaces verts de la ville. Nous, spectateurs, on regarde d'un air ému toute cette smala qui évolue si loin de notre abonnement au MK2 . Mais ils s'aiment et ça suffit amplement.
Plus qu' un film, c est un hommage à la vie, à la force des choix que la vie nous pousse à prendre. Alors oui bien sûr, en choisissant ce genre de film, Samuel Theis, un des trois réalisateurs et fils d'Angelique Litzenburger,  s'expose forcément au risque du striptease glauque (le magazine télévisé) . Les bobos , dont je fais partie , regardent avec fascination ( et envie) ces beaufs de la France profonde se défoncer et choisir une vie sans CSP et sans mutuelle. Mais je pense qu'on est pas moins beauf qu'eux avec nos courses monoprix bio et notre Ricard à 4euros. J'assume, je ne connais pas la Moselle, ne suis jamais rentrée dans un cabaret ou maison close (le sexodrome de Pigalle ressemble à une école maternelle à côté de celui du film) mais j'ai été vraiment transcendée par cette femme, sa vie et son charisme absolument inimitable. J'espère que comme moi vous apprécierez cette ode à la vie, même salement enfumée et noyée dans le whisky. Mention spéciale pour la BO du film composée par chinawoman.

5/5


Georgette

 

mardi 26 août 2014

Lucy - Besson 2014

Lucy ou comment passer un bon moment au cinoche sans trop trop avoir besoin de regarder l' heure.
Prenez Lilou Dalas moultipass, faîtes un saut chez Chip (le coiffeur pas cher) ; transformez les bandelettes blanches en perfecto léopard et voici notre belle Scarlett. Rien que pour voir son mascara collé au coin des yeux ça vaut le détour.
Héroïne un jour héroïne toujours, notre blonde préférée va se retrouver l' intestin cousu par la mafia japonaise par une came beaucoup plus intéressante (que l'héroïne, suivez un peu bordel !). Et devinez la couleur du petit paquet (pensez très fort en fermant les yeux au film de Besson ou plutôt THE film) .
 Transformée en mule, Scarlett va défier les lois de la Nature et du Temps pour nous clouer le bec. Même si le scénario est mièvre et cousu de gros fils blancs, sa prestation est vraiment impressionnante ( sauf lorsqu' elle nous fait croire au début qu'elle est étudiante).
La morale de l' histoire sans tout vous dévoiler : l' homme descend du singe , la vie vaut la peine d' être vécue mon amour.BIIIIIM ça envoie du lourd.
 Ne vous déplaise :  le clin d' œil "E.T téléphone maison" et "Scarlett téléphone bonobo" est plutôt à gerber, surtout que Mamzelle est dans la jungle avec ses Louboutins et sa super chaise de bureau molletonnée (modèle que Ikéa recevra peut être en 2060).
Luc Besson nous fait son grand spectacle, on s' en met plein les mirettes. Ce que je trouve dommage c' est que certains passages du film manquent de subtilité. L' usage du CtrlC-CtrlV n' est pas prohibé lorsqu' il s' agit du même auteur / réalisateur. Les grosse voitures de flics dans Paris en mode Samy Nacéri  ou encore la blouse de chirurgienne au vent qui dégomme les 3/4 du personnel de la Salpétrière (Matrix revient parmi les tiens mais la veste longue en cuir c'est has-been) n'en sont que de petits exemples.
Lucy n' est pas un navet téléchargeable un dimanche soir mais si vous profitez d' une réduction, allez-y. Promis, vous aurez envie de vous revoir le cinquième élément sous la couette.

Bonne nuit.

3/5


Georgette

(Après mon opération de l'appendicite, j'aime aller buter des mafieux en blouse.)


Ce qui est bien avec les films de Luc Besson, c'est qu'on est jamais vraiment largué. Ici, c'est un joyeux mélange du Transporteur, de Taxi et de Wasabi qu'on nous sert. Du lourd en somme... Passé les poursuites avec casse de voitures de flics et l'ambiance mafia taïwanaise, j'ai plutôt apprécié ce film. Pour vous la faire courte, Lucy, une touriste américaine (ou anglaise) vient faire la teuf à Taïwan. Elle rencontre un type en boîte et il va lui demander de livrer une valise à sa place. A partir de là, tout part en couilles. Et à certain moment, ça en devient même risible. Oui mais risible dans le bon sens, parce qu'on rit (on se moque) de bon cœur. Restons lucy-de (pardon), il faut bien un minimum de cascades et de bouts de nichons pour intéresser le chaland.
Alors qu'elle sert de mule à la mafia citée plus haut, le kèpa se dissout et déverse toute la came dans son fort intérieur. Dites bonjour à Scarlett Johanson 2.0, voir plus. Je ne sais pas quel lobby à filer de l'artiche au réalisateur pour faire se film mais la symbolique est assez marrante. Pour une fois la drogue ne rend ni mauvais ni marginal, à une dose mortelle, elle devient même un dopant de ouf pour votre corps. C'est donc grâce à cette came qu'elle va petit à petit utiliser 100% de ses capacités intellectuelles. Je ne sais pas si ça à fait marrer Besson de mettre une blonde platine comme égérie de la connaissance absolue, mais le clin d’œil est pas mal.
Sinon on passe un bon moment, on en prend plein la gueule, les effets spéciaux font le job et on ne peut s'empêcher de ressortir du kino en se posant des milliers de questions. Genre si j'avais un cerveau dont je me sers totalement, de quelle façon je l'utiliserais, etc.
C'est pas le film du siècle, surtout que le scénar est assez proche de Transcendance, alors si vous n'avez pas encore payé vos impôts et qu'il vous reste un peu d'artiche, allez-y, sinon, téléchargez le !
Mention spéciale pour les scènes de documentaires animaliers insérées adroitement pendant les première séquences.


3,5/5


Kalem



dimanche 24 août 2014

Charlie et ses deux nénettes - Séria 1973

Après les Galettes de Pont-Aven ou encore Comme la Lune, en m’apprêtant à regarder un film de Joël Séria avec Marielle dedans, je me suis dit que je passerai plutôt un bon moment.
Mais j'ai été un peu déçu. Si on ressent bien l'ambiance de l'époque (enfin j'imagine, j'y étais pas !), si les dialogues sont parfois très drôles, j'ai trouvé ça un peu long, limite chiant... On se doute bien de ce qui va arriver, y'a pas vraiment de surprise, si ce n'est peut-être à la toute fin, et encore !
Bon sur le plan moral, faut bien avouer que pour un film de 73 ça a du remuer dans les chaumières. Deux gamines de 19 balais qui partent faire les marchés avec un quarantenaire pommé et un autre libidineux, c'est pas le plus banal comme affaire.
Alors pour faire court, y'a un truc des Valseuses pour le côté road trip (caravane en plus), mélangé, j'ai trouvé à l'ambiance de la famille Groseille dans La Vie est un long fleuve tranquille. Un bon film du dimanche soir on dira. Un Marielle dégueulasse comme on l'aime, ça pour le coup, y'a rien dire ! Et mention super bien pour la première scène au bureau de placement qui est magnifiquement drôle !
Vous ne verrez plus la cathédrale de Chartres de la même façon maintenant :


Pour les amateurs et amatrices de toiles cirées et de soul des années 60 ! Et je ne résiste pas à l'envie de vous mettre une petite photo, pour poser l'ambiance ! Ah oui si ça vous branche, il est dispo en entier et gratos sur youtube.



3/5


Kalem

lundi 4 août 2014

Glengarry - Foley 1992

 L'histoire se déroule dans une agence immobilière américaine où des commerciaux ratés tentent, tant bien que mal de vendre des terrains en Floride à des clients tout aussi ratés qu'eux... Ce qui frappe dans le film, c'est que ça se joue quasiment en huis clos. C'est un peu normal puisque le film est adapté d'une pièce de théâtre. Et c'est d'ailleurs pour ça que ce film est intéressant, c'est le jeu d'acteurs qui fait tout.
Le casting n'est pas dégueu, on retrouve Jack Lemmon, Al Pacino, Kevin Spacey, Ed Harris, Alec Baldwin entre autres... C'est ce dernier qui est d'ailleurs au top dans une scène où il déverse sa bile sur le capitalisme.
Mais en gros de quoi ça parle ?
Tout bascule quand un branleur de manager se pointe pour remuer dans les brancards et obliger tout le monde à se sortir les doigts sous peine d'être viré. Les premières réactions, farouchement opposées à ce management sauvage, laisse place par la suite à des combines minables pour s'en sortir. Et même si à la fin du film on ne peut plus entendre le mot fiche sans avoir les oreilles qui bourdonnent, je trouve que c'est une bonne façon d'illustrer le monde du travail dans lequel on évolue. Chacun prêt à faire un coup bas pour son avancement, à se mettre en dehors des règles pour arranger sa sauce etc.
Bref un film où ça joue, où ça parle et qui donne une furieuse envie d'envoyer chier le prochain mec qui essaiera de vous vendre ses merdes au téléphone.

3/5


Kalem

Les Chiens - Jessua 1979

AVIS #1

Pour cette premières revue de film, je pars avec une certaine subjectivité... Ayant eu peur des clébards pendant longtemps et n'étant jamais très rassuré en croisant un molosse dans la rue, parler du film Les Chiens, de Jessua constitue une sorte de thérapie. Blague à part, c'est un film très sombre.
Pour résumer, Victor Lanoux est un médecin parisien qui débarque dans une ville nouvelle de l'Yonne. Ça pause l'ambiance. Au fur et à mesure des visites de ses patients, il se rend compte que tout le monde, dans ce charmant petit bourg, possède un chien. Pas le chienchien à sa mémère, mais plutôt le berger allemand ou le doberman. On est en 79, pas d'amstaff ou de pit à l'horizon, et c'est pas plus mal. Si tout le monde est équipé, c'est pour sa propre sécurité. Les immigrés sont vus comme une menace et un violeur est en roue libre. De là, va commencer une escalade de la violence, les maîtres dressant leur clébards pour tuer, épaulés par un Gérard Depardieu flippant. Et on se rend rapidement compte que c'est lui, Morel dans le film qui tire les ficelles. Il est prêt à tout pour prendre le pouvoir sur la ville, même a commanditer le meurtre du maire en place. Au milieu de tout ça, le vaillant docteur Lanoux s’érige en humaniste refusant de voir ses concitoyens se transformer en homme chiens, pour ne pas dire en meute assoiffée de sang. Une ambiance bien sombre qui rappelle celle de Buffet froid ou encore la soif de meurtre dans le Prix du danger. A ne pas manquer, la scène terrifiante ou Nicole Calfan entre dans une transe orgasmique en ordonnant à son chien de tuer !
Un bon film , un peu long quelque fois et dont la morale à la con au final gâche un peu le cynisme ambiant. Mention spéciale pour la dénonciation  gentillette de la dérive sécuritaire de l'époque. 

3,5/5

Kalem



AVIS #2
 
En ce 3 Août 2014, veille de départ tant attendu (et supplié en direct de l’ Enfer de mon mâle compagnon, c’ est à dire plus précisément en direct de son pomme cul ta mère le graphisme), la pluie tombe drûe sur les trottoirs de la capitale. Bien que le bitume fleure bon le goudron mouillé et les vacances, la Vilette nous fait défault et nous empêche d’ avoir le cul mouillé en buvant en verre de rouge pour regarder «  Deep end ».

Nous nous installons donc sur notre canapé défoncé ( Ikéa si tu nous lit sache qu’ il faut rembourrer ta plume d’ oie avec un bon gavage au ma îs  transgénique) pour regarder le premier film que nous voulons partager ( pardon babelio mais la carte d’ infidélité c’est trop bon) : Les chiens.

Alors ok, j’ étais comme vous, avec un titre aussi pourri genre les requins ( pour les dents de ta mère), je n’ étais pas moi même hyper convaincue. Et pourtant deux raisons pour voir ce film.
La première c’est qu’ on ne s’ endort pas. Et oui même si vous faîtes des apnées du sommeil ou que vous vous êtes enfilés 250g de gnocchis à poeller, Les chiens vous en mettent plein les babines. La deuxième raison c’ est que vous ne regarderez plus jamais pareil Monsieur Louis La brocante. Et oui avec son pantalon cigarette et sa moustache qui frisotte, Victor Lanoux nous fait les yeux doux pour nous faire hurler et même aboyer de bonheur. Ce médecin de campagne fraîchement débarqué de Paris va se retrouver confronté au racisme ambiant de la charmante petite bourgade dans lequel il va trouver niche à son pied ( enfin un aprtement constructiviste des années 70). Car dans ce petit bled, les gars ( les vrais qui ont des couilles ) ont trouvé le remède pour faire fuir les noirs et les violeurs en tous genres : les clébards. Bernadette n’ a qu’ à bien se tenir : ici pas de caniche à ramasse crotte. Non madame, on a du croc,  de la bave,  des grosses testicules qui pendouillent pleines de testostérones. Bref vous l’ aurait compris sans vous dévoiler tout à fait l’ intrigue du film : L’ homme est un loup pour l’ homme. Et croyez-nous, cela fonctionne aussi avec les chiens. Comme dirait notre cher Obélix «  Il n’ y a pas de mauvais chiens , il n’ y a que des mauvais maîtres ».
Ce film va vous sauter à la gorge. Simple et sans chichis, une petite musique angoissante nous tranporte dans cette France profonde dont Chabrol serait fier. Plus qu’ une fiction, cette docu- fiction plante en face de notre petit nez ( et oui Gérard désolée ) le miroir d’ une France dérangeante et profondément raciste et subtilement sexiste : heureusemeent que le réalisateur n’ a pas attendu la débandade de cuasette. Les chiennes de garde n’ ont qu’ à bien se tenir car tout le monde y passe, tel les suspect d’ un cluedo qui sent la suze et la soirée funk dans la discothèque de la ville.
Bref. Ramettez votre toutou , nana ou mec ( voir les trois ensemble sous la couette) et savourez le malaise ambiant. Grrrrrrrrrrrrrrr

Bonne nuit mes ptits lapins avec une note de 4/5 ( un bémol car la fin traîne en longueur). 

Georgette