lundi 7 mai 2018

Ce qui nous lie - Klapisch - 2017

Pour être honnête, je savais pas trop où j’allais mettre les pieds en regardant ça. Dans la terre des vignes faut croire. C’est comédie dramatique comme ils disent à Télérama. Mouais, comédie, faudra repasser. Dramatique, possible, mais c’est pas sympa pour les figurants. J’exagère, j’ai trouvé le film touchant. Même si le scénario est loin d’être le plus fou jamais écrit, on se laisse prendre à l’ambiance particulière de ce film. Une histoire de famille, d’héritage, de bourgeois trentenaires qui ne savent plus trop quoi faire de leurs vies, bref, un film français. À regarder un lendemain de cuite, histoire de faire la sieste sans avoir peur de rater une cascade.

5,5/10 - Kalem

La mécanique de l'ombre - Kruithof - 2017

La mécanique de l’ombre : des fois, ça arrive. Un bon thriller tourné sous nos latitudes. Je dois bien avouer que ça m’a scotché, alors j’en profites pour pondre quelques lignes. C’est l’histoire d’un mec qui, après un burn-out, se fait embaucher par une sorte de barbouze aristo. Comme ça fait deux ans qu’il a pas charbonné (François Cluzet) et que sa meuf l’a lourdé, il accepte sans trop sourciller. Ça monte petit à petit dans les tours et franchement on est pas déçu. Tout le monde ne joue pas au même niveau, autant dans le scénar, qu’en tant qu’acteur, y’en a qui auraient pu bosser un peu mieux leurs rôles mais comme ça concerne pas les principaux intéressés, ça passe. En tout cas le film porte bien son nom. Et si ça se passe vraiment comme ça dans la réalité (on pense forcément au fameux Ziad Takieddine), ça donne (encore plus) envie de balancer du napalm sur tout ce beau monde. Bref, un film parfait pour le dimanche soir, avec une fin pas si manichéenne que ça.

7/10 - Kalem

samedi 14 avril 2018

Arès - Benes - 2016

Imaginez Paris dans 30 ans. Les gens n ont plus l argent pour se loger , les buildings de La Défense paraissent minuscules à côté des centaines de tours illuminées par des spots publicitaires H24 qui ont fleuri partout dans la capitale .  Alors que la France compte 15 millions de chômeurs, les industries pharmaceutiques injectent des produits miracles à des boxeurs pour tester leur produits . Tout est filmé , les hommes deviennent des cobayes humains qui s affrontent sur le ring, parfois jusqu’à la mort . Moyennant finances  pour tester les dosages . Ce qui fait froid dans le dos’ c est que le côté gladiateurs des temps modernes flirtent avec la nouvelle technologie . Un mélange de matrix et du cinquième élément  et saupoudré de bull head aromatisé par du black miror ( en beaucoup plus soft et zéro angoisse ). Dans ce chaos ambiant quelques milliers de révoltés dénoncent le capitalisme outrancier et les meurtres commis par ces industriels pharma. Arès est l'un de ces cobayes, le super héros un peu cliché du film avec ses gros’ muscles et sa cicatrice sur le’ crâne. Il va devoir reprendre du service et monter sur le ring pour faire sortir sa gauchiste de frangine de prison . Mais bien évidement rien ne se passe comme prévu . Vous rencontrerez des personnages attachants au cheveux roses portant un prénom de toute beauté ( Anouck ) et même un travelo surnommé myosotis ( ça fait quand même du bien d en voir à  l’écran avec un vrai rôle ). Cet univers de dystopie m a vraiment happée même si le scénario est un peu simple et manichéen .
Un très bon film du dimanche soir.
7/10 - Georgette

Un film d’anticipation proche, façon black mirror. Ares c’est le nom d’un guerrier d’un nouveau genre, un guerrier qui combat à mort, dopé par des labos, et aux yeux de tous. En 2035, le dopage a été légalisé. Dans une société où les multinationales ont racheté la dette des états, la démocratie n’est plus qu’un lointain souvenir et le taux de chômage dépasse les 15 millions en France. Niveau photographie, y'a un truc, on pourrait presque faire un Ares sur image... Le film est bien, on est tenu en haleine, c’est un peu cliché mais l’idée de base est vraiment pas mal, ça vaut le coup de perdre 1h20. À voir donc, parfait pour un dimanche soir, ça vous donnera envie d’exploser les chicots de votre boss le lundi matin, et ce, à juste titre !
7,5/10 - Kalem