samedi 17 octobre 2020

The Box - Richard Kelly - 2009


Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas pris autant au jeu en regardant un film. Même si y’a quelques longueurs dans le film, franchement on est tenu en haleine, et on veut savoir jusqu’où ça va aller. Dur de raconter l’histoire sans divulguer l’intrigue. Mais on peut dire que vous recevez une boîte, et que si vous appuyez sur un bouton placé dessus, deux choses se passent. Primo, vous êtes blindés de thunes, deuxio, y’a une contrepartie à la hauteur…

J’ai été un peu déçu par la fin, mais faut dire que le film vaut le coup. J’aurais pas misé un kopeck sur Cameron Diaz, comme quoi, y’a une vie après Mary à tout prix… Un vrai bon thriller, même si y’a des trucs, c’est un peu trop ambiance Harry Potter et on est tenté de décrocher. Mais bon, ça passe.

On imagine bien la fin du tournage, et le réal de dire « C’est dans la boîte, merci à tous ». Je vous laisse sur ce trait d’humour incroyable.


Kalem

7/10


Bim une grosse claque. Un thriller très psychologique avec une dose de fantastique qui vous remue les intestins et qui vous  met mal à l’ aise. La famille Lewis dans les années 70 a tout pour être heureuse. Norma, admirablement jouée par Cameron Diaz que l’ on a pas l’ habitude de voir dans des rôles sérieux, est prof de littérature française, son mari est ingénieur à la NASA, leur fils plutôt bien dans ses baskets. Mais à y regarder de plus prêt, le vernis s’ écaille. Norma boîte et ne semble plus si sûre d’elle, son mari échoue  pour devenir astronaute, la scolarité de leur fils devient de plus en plus chère……Les dettes s’ accumulent…..

Mais leur vie va chavirer. Un matin une étrange boîte est déposée sur le pas de leur porte. Le soir même, un étrange individu à l’ aspect monstrueux vient leur proposer un marché …. 

Entre instinct de survie, peur de l’ avenir et pur égoïsme, que vont-t-il faire de cette boîte …..


Georgette

7/10

vendredi 25 septembre 2020

Engrenages saison 8 - 2020


 J adore les romans policiers donc forcément j ai suivi avec assiduité l intégrale de la saison. 

En plein lecture de flic des éditions gouttes d or, cette série acquiert un écho différent . Ici le commandant Berthaud mène d une main de maîtresse son équipe . Les intrigues sont bien ficelées et je reconnais bien le quartier du 19 où je travaille. La noirceur qui ressort de la dernière saison est saisissante et la fin complètement surprenante. Mais plus ça va moins j arrive à croire à cette équipe bienveillante mixte et surtout pas raciste. Une grosse dissonance entre l écriture du scénario et la réalité . Bref pas grand chose à dire.
Une bonne série du dimanche soir .... qui n arrive pas à la cheville de l excellentissime dérapage écrit par Pierre Lemaitre et adapté sur Arte.

6,5/10 - Georgette 

J’aime pas vraiment les séries qui glorifient les flics, on va pas se mentir. Engrenages, j’ai eu du mal, mais finalement, ça passe, et on finit par se prendre au jeu. Alors là, huitième et dernière saison. On sait forcément qu’on va être déçu, normal, c’est la dernière. Et bah, je te le donne dans le mille, ça n’a pas loupé. L’histoire se concentre sur des mineurs isolés marocains qui galèrent dans Paris. On a bien compris que les flics ont aussi un coeur, et qu’ils sont quand même sympa de se démener pour savoir qui a buté un gamin. Bon on y croit pas vraiment. Par contre, l’ambiance bavures et esprit de corps pour tout dissimuler, là, on est déjà plus proche de la réalité. En gros, une saison vraiment pas ouf, du réchauffé sur pas mal de trucs, et une fin, quoique surprenante, pas à la hauteur de ce qu’on aurait pu imaginer. À regarder si vraaaaaiment vous avez rien d’autre à foutre, genre pour un prochain confinement par exemple. 

5/10 - Kalem

dimanche 6 septembre 2020

Le guetteur - Placido - 2012


Un polar qu’on a l’impression d’avoir déjà vu. Des acteurs à leurs places, pas de grande surprise. Si ce n’est Daniel Auteuil qui joue comme une pine… Nicolas Briançon, j’en parle même pas. Le scénar est assez faible, ou alors mal ficelé. On se laisse prendre par les scènes d’action, mais le rôle du toubib qui prend de plus en plus de place au fur et à mesure, franchement ça fait un peu rajouté au dernier moment. C’est con, après plus de deux ans de silence, on revient avec un film sans grand intérêt pour moi.

4/10 - Kalem





Voici un mélange assez réussi entre polar et histoire noire. L'intrigue n'est pas exceptionnelle ni originale, mais je me suis laissée aspirée par le viseur de Kassovitz. Il est vrai que j'adore cet acteur et qu'il forme un beau duo avec Daniel Auteuil. Les lumières sont tamisées, les pièces enfumées et les cadavres bien sanglants, de ce point de vue là, ça fait le job ! Par contre, quelque chose me choque profondément, aucune femme ou figure féminine n'apparaît, si ce n'est dans le statut de victime ou de veuve éplorée. Du coup, ce qui s'en dégage, est un peu décevant. Good cop, bad cop, sans oublier [attention spoiler] la figure du psychopathe, ce ne sont que des figures masculines qui ont des rôles de caractère, et c'est dommage. J'ai quand même passé un moment, je ne me suis même pas endormie. Un bon polar du dimanche soir.

6/10 - Georgette

lundi 7 mai 2018

Ce qui nous lie - Klapisch - 2017

Pour être honnête, je savais pas trop où j’allais mettre les pieds en regardant ça. Dans la terre des vignes faut croire. C’est comédie dramatique comme ils disent à Télérama. Mouais, comédie, faudra repasser. Dramatique, possible, mais c’est pas sympa pour les figurants. J’exagère, j’ai trouvé le film touchant. Même si le scénario est loin d’être le plus fou jamais écrit, on se laisse prendre à l’ambiance particulière de ce film. Une histoire de famille, d’héritage, de bourgeois trentenaires qui ne savent plus trop quoi faire de leurs vies, bref, un film français. À regarder un lendemain de cuite, histoire de faire la sieste sans avoir peur de rater une cascade.

5,5/10 - Kalem

La mécanique de l'ombre - Kruithof - 2017

La mécanique de l’ombre : des fois, ça arrive. Un bon thriller tourné sous nos latitudes. Je dois bien avouer que ça m’a scotché, alors j’en profites pour pondre quelques lignes. C’est l’histoire d’un mec qui, après un burn-out, se fait embaucher par une sorte de barbouze aristo. Comme ça fait deux ans qu’il a pas charbonné (François Cluzet) et que sa meuf l’a lourdé, il accepte sans trop sourciller. Ça monte petit à petit dans les tours et franchement on est pas déçu. Tout le monde ne joue pas au même niveau, autant dans le scénar, qu’en tant qu’acteur, y’en a qui auraient pu bosser un peu mieux leurs rôles mais comme ça concerne pas les principaux intéressés, ça passe. En tout cas le film porte bien son nom. Et si ça se passe vraiment comme ça dans la réalité (on pense forcément au fameux Ziad Takieddine), ça donne (encore plus) envie de balancer du napalm sur tout ce beau monde. Bref, un film parfait pour le dimanche soir, avec une fin pas si manichéenne que ça.

7/10 - Kalem