dimanche 8 mai 2016

Dégradé - Nasser - 2016

Le samedi soir au kino, c’est plutôt rare… Mais quand la carte 5 entrées se périme, pas trop le choix. Parmi la prog, y’a que «Dégradé » qui nous chauffe. Allez, pourquoi pas. En lisant rapidos le pitch, ça cause de mafia et de Palestine, impec.
On rentre dans la salle, on est seul tout, on sera au maximum 5 pendant la séance… Surprenant !
Est-ce qu’il faut y voir un lien de cause à effet, possible !

En fait, cette chronique est assez compliquée pour moi puisque je suis sorti de la salle sans trop savoir quoi penser du film. Ça se passe à Gaza, dans un salon de beauté. La clientèle est féminine et c’est parti pour un quasi huis clos d’1h20. L’élément déclencheur ? Une embrouille entre des trafiquants du coin et le Hamas. Les clientes vont être confinées dans la boutique et chacune va révéler sa personnalité. Si le côté documentaire/ne pas se fier aux apparences est plutôt agréable, le scénario me laisse pantois (pends toi si le mot te plaît pas). J’ai peut-être pas entravé que c’était un film qui laisse causer les personnages et on s’en branle s’il ne se passe pas grand chose, sinon que les égos s’emballent. Tu me diras, coincé dans une boutique, par 40 degrés avec des débiles qui s’entretuent à la roquette juste à côté, ça peut facilement énerver.


Bref un film à voir, pas forcément au cinoche, sauf si t’as envie de soutenir les petits films arte, et surtout un film à chroniquer pour que je puisse enfin me faire un avis tranché !

5/10 parce que j'ai pas pu décider


Kalem

C'est vieux comme crésus mais ça fonctionne à chaque fois. Le lieu de rencontre sociale et culturelle : le salon. De beauté . La russe qui le tient parle aussi bien arabe que les autres et doit jongler entre la cinquantenaire exigeante aux mœurs libérés et le trio belle fille belle mère pour préparer au mieux la mise en beauté de la future mariée . Un mélange du sublime " de " la fiancée syrienne " ( film inconnu au bataillon que je vous recommande vivement ) et de "Vénus beauté ". Ce flim n est pas un flim plutôt un documentaire sur le quotidien des femmes palestiniennes. Imaginez dans un minuscule salon où la chaleur est insoutenable , le vernis s écaille et le caramel pour l épilation ne se solidifie jamais. Entre deux coupures d électricité et des tirs de roquette, on suit un instant de vie de ce petit groupe insolite qui se retrouve enfermés malgré elles pour leur sécurité .  Elles ne partagent rien sauf l envie et le besoin nécessaire en temps de survie de prendre soin d elles, de soigner une apparence si meurtrie au plus profond d elles même . On confronte ici nos clichés d occidentaux avec nos problèmes de riches . Les hommes ne sont pas tous des salauds et les pratiquantes ne sont pas des extrémistes obtues . Pour une fois ça ne fait pas la France d en haut qui regarde la misère dans un air compatissant . C est juste : regardez nous femmes palestiniennes on souffre on vit on survit et on emmerde vos jugements. 


8/10


Georgette

mardi 8 mars 2016

The Stepford Wives - 1975 - Forbes

Si vous détestez Desperate housewives vous adorerez les femmes de Stepford. 
Un film féministe sur fond de thriller. Que demandez de plus ? 
Johanna est une jeune femme indépendante. Photographe engagée et militante, elle  accepte à contre cœur de quitter Manhattan pour faire plaisir à son mari. Les voilà qui débarquent dans une somptueuse villa avec chiens et enfants. Très vite Jo s'ennuie. Les femmes de son quartier sont charmantes, trop charmantes, toutes excellentes épouses dévouées et excellentes cuisinières. Mais Jo, elle ne veut pas vivre aux crochets de son mari. Un jour, elle rencontre  Bobbie; la seule femme qui lui ressemble. Toutes les deux vont tenter de faire évoluer les choses. Les apparences sont souvent trompeuses. Une malédiction semble s'abattre sur les femmes de Stepford. 
Une fin à couper le souffle.

Excellente mise en scène  et une actrice Katharine Ross à la hauteur de son rôle. Un film à l'ambiance lourde, noire et terriblement envoûtante.

9/10


Georgette

En cette journée internationale de lutte pour le droit des femmes, quoi de mieux que de parler de cette fable féministe ?
The Stepford Wives est un film peu connu et qui a malheureusement été réadapté il y a peu dans une série vraiment merdique. Ici, on parle du film de 1975. Un couple de bobos new yorkais décide (enfin le mari) de se mettre au vert dans une petite ville. Une fois sur place, on découvre une société patriarcale tenu par des blaireaux aux ordres d'un espèce de gourou et des femmes qui n'ont qu'une obsession, leur intérieur. 
La fin m'a laissé un peu dubitatif, on sait pas trop ce qui s'est passé mais l'ambiance seventies, le suspens qui monte gentiment font de ce film une réussite. Je vous laisse imaginer jusqu'où la quête de la femme parfaite pourra mener ces messieurs. Même si ça a pas mal vieilli, ce film de SF est vraiment cool. Un mélange entre Desperate Housewives et les Chiens je dirais, vraiment pas mal !

8/10


Kalem

mercredi 24 février 2016

Gaz de France - 2016 - Forgeard

Alors là on est bien embêté car c'est un film impossible à résumer.
En substance il ne se passe rien. C'est totalement loufoque et ubuesque. C'est l' histoire du président Bird qui ne préside rien, qui est un gros gland, un imposteur politicien. Mais en même temps: c'est un beau pied-de-nez à nos chers François et Nicolas. Bird ne fait rien de ses journées. le spectateur suit pendant un jour une réunion d'urgence à l' Elysée. L' équipe de Bird convoque dans le plus grand secret un échantillonnage qu' il veut exceptionnel de la population française......Leur mission : écrire le discours de la dernière chance.
Bien évidemment toutes les idées sont..... absurdes. J'ai trouvé ce film couillu il m'a fat pensé à son superbe roman de Beckette En attendant Godot. 


7/10


Georgette

Woh woh... Quand tu vas voir un film qui passe dans un seul kino sur Paris, tu te dis que y'a un truc qui déconne. Soit t'as des goûts assez chelous, soit, c'est vraiment de la merde. Je dois dire que pour le coup, les deux sont un peu vrais sur ce coup là. Au départ, il y a eu la bande annonce. Philippe Katerine en président de la république qui te chante la rigueur avec un orgue à la con, c'était plutôt tentant. Après, il y a ce qui va autour de la bande-annonce. Un film déroutant, complètement chelou, avec des moments où tu t'emmerdes royalement (ou alors j'ai pas le QI nécessaire pour entraver) et des phases où t'es plié en deux. Ce que j'ai bien aimé c'est que ça change, ça frôle le malsain parfois avec des soupçons de pédophilie, mais y'a des gueules et le scénar est suffisamment surprenant pour rester dans la salle. Bon forcément, tu sens le côté parodie des connards qui nous gouvernent, mais aussi des trous du culs qui ont voté pour eux. Pour résumer le bail, je citerai cette phrase du film, enfin ce dont je me souviens, "Vous avez élu un président qui est inexpérimenté, mais quand on voit ce que ça a donné avec ceux qui étaient qualifiés..."
Mais même si je disais plus haut que ça tape sur la tête du monde politique, on est loin de la satyre bête et méchante, le côté ubuesque du film nous ferait presque aimé ce président minable, qui, faute d'actions et de popularité, fait appel à un panel de conseillers éclectiques pour sauver le navire. En tout les cas, le film est fidèle à son titre, c'est parfois fumeux, quelque peu explosif, mais plutôt bien senti !

7/10


Kalem





" La rigueur en chantant " GAZ DE FRANCE avec... par gazdefrancelefilm

Belles Familles - 2015 - Rappeneau

Ha une bonne bouse bien fraîchement sortie de nos studios français.
1 famille chiante à mourir et parisienne : 2 frères que tout oppose et une mère dépressive depuis la mort de son médecin de mari. On vous rassure ce n'est pas du tout cousu de fil blanc et les acteurs jouent super bien.
Belles-familles c'est l'histoire de gros bourges qui se font chier dans leurs vie et qui essaient de récupérer un max de fric lors de la vente de la maison familiale.
L'aîné se sort les doigts du cul après 10 ans d' absence pour porter secours à môman qui n'a plus les moyens de payer sa femme de ménage qui récure consciencieusement son 4 pièces dans le 15ème.
Il débarque dans le village où il a passé ses vacances d' été. C'est là que trône le vieux manoir défraîchi rempli de secrets et d' histoire de fesses. La vente étant confié à un vieil ami de la famille... on vous laisse deviner la suite. C'est mièvre c'est chiant.

0,5/10 pour une excellente sieste.


Georgette

Oh merde... Non franchement, mais qu'est-ce qui nous est passé par le crâne pour regarder cette saloperie. Bon alors, vu qu'il m'est arrivé de rigoler une ou deux fois, j'avoue, je vais sauver les meubles. À savoir, m'abstenir de commentaire et proposer la note suivante :

1/10


Kalem

Les Cadavres Ne Portent Pas De Costard - 1982 - Reiner

Un samedi pluvieux tout gris sur Ménilmontant, nous entrâmes dans Cdiscount; la classe internationale. Pendant que K regarde les basses je me baisses pour scruter les dvd poussiéreux et là je tombe sur cette merveille.


A peine rentrés, nous téléchargâmes illico prestissimo les cadavres ne portent pas de costard.
C'est un remake des années 20 ; un bon thriller américain remis à la sauce année 80 avec des montages pour intégrer de nouveaux dialogues.
Tout y est : le détective privé qui enchaîne clope sur clope, la sublime actrice à faire pâlir d'envie Marlène Dietrich et surtout une bonne dose d'humour noir. Ce film est un savant mélange de ... Sin City pour l' ambiance veille Amerloque enfumée des bas-fonds, Hitchcock pour l'enquête et un humour souvent douteux d'OSS 117 à prendre au 10ème degré. Lors d' un fougueux baiser, notre détective blessé au bras par un coup de pistolet ose dire à sa charmante compagne : Attention chéri tu as ton doigt dans mon trou de balle hahahaha on en rit encore. Ce flim n'est pas un flim c'est une merveille.

8,5/10

Georgette

Ces derniers temps, un peu comme dans une mer sans poiscailles, la pêche était mauvaise niveau films. Alors on se dit qu'en se rabattant sur le ciné des croulants, on devrait passer un bon moment ! Et bah putain, quelle bonne surprise ! Au début ça part ambiance polar ricain des fiftos, rien de nouveau sous les tropiques... Si ce n'est, le doublage ! Quel régal mes aïeux, quel bonheur ! Ça part totalement en couilles. Un grand délire genre le grand détournement mais où tu rodaves même pas le montage, si ce n'est avec le grain de certains films. On comprend direct où Hazanavicius est allé chercher son inspi pour les adaptations au kino d'OSS 117. Un parfait film de série Z à déguster direct, un peu comme le crochet du droit que te décroches l'inspecteur quand on prononce le mot de trop !
Ah ouais, et autant vous prévenir, même si à la fin ça balance qu'une suite va pas tarder, c'est du vent ! Va falloir vous contenter d'une seule gâterie, et pas des moindres !

9/10


Kalem

vendredi 29 janvier 2016

Discount - 2013 - Petit

Dans une ville un peu paumée comme il en existe tant en Picardie comme à Libourne, nous voilà plongés dans le combat de salariés embauchés dans une grande surface discount .
Tout est dans le titre : discount . Point de fioritures nous sommes à la limite du film documentaire arte. Tout le monde est dans une misère noire mais tout le monde est content d avoir un boulot de manutentionnaire. De 25 à 55 ans, le but ultime c est de pouvoir payer son loyer, de faire manger son père grabataire ou d emmener un fils ( sans père) à l école.
Ça pourrait tomber dans le pathos ou l exagération mais non. Ici pas de misérabilisme . Plutôt une mise au combat risquée et bien menée . Cette idée de génie de détourner des invendus pour monter une épicerie solidaire c est Gilles , le beau grand ténébreux qui l a eue. Et tout le monde joue sa place, son salaire et laisse de côté sa peur d être un voleur. On arrose toujours de javel les produits non vendus mais la moitié attend sagement dans le coffre de la voiture savamment cachée des caméras . Chapeau aussi à Mme la Patronne. Elle qui a le sale rôle dans le film, qui doit apprendre à licencier gentiment et en gardant le sourire coûte que coûte ! Elle qui n a jamais réussi à faire sa vie et à avoir des enfants malgré la pression familiale, elle qui incarne la réussite sociale de la beurette à qui les parents ont financé une école de commerce à Amiens . Tout le monde en prend pour son grade: elle, vous , moi.
Ce film n est pas une fiction , ce film dérange et pourtant tout continue comme avant. On continue de s alimenter en alimentant ce système de production. Et pourtant je déteste autant aller chez naturalia que chez dia . Ça sent l eucalyptus et je me sens coupable de ne pas être bio étique et responsable alors que moi j ai les armes ( enfin les prémisses ) financières pour être dans ce moule du bien penser bien consommer. À voir vraiment comme un bel hommage au grand soir avec des acteurs de la vraie vie .

8/10

Georgette



Ah putain enfin un film loin d'être con. Aux oubliettes les trentenaires parigots en mal de sensations, le cinéma français sait aussi faire des trucs bien. Les critiques qualifiait ce film de Ken Loach à la française, ouais c'est mignon mais non. C'est pas parce qu'on parle des gens normaux qui galèrent tous les jours que c'est forcément du Ken Loach. Il n'a pas le monopole du pauvre.
Enfin bref, l'histoire, c'est des employés d'un hard discount dans le nord qui en chient. Pour augmenter le chiffre d'affaire, la boîte doit virer du monde, et au lieu de se laisser enfiler, les salariés prennent la tangente.
C'est marrant, mais l'ambiance supermarché, vigil etc n'est pas sans rappeler La Loi du marché. Même s'il était plutôt pas mal, Discount sonne plus juste et a ce petit côté romancé, moins documentaire qui fait mouche.
Ce que j'ai particulièrement kiffé dans le film, c'est qu'on trouve deux histoires en parallèle. Celle du petit groupe qui choisit de dire non, et celle de l'entreprise, qui va se radicaliser. Plus de surveillance, du chronométrage, des caméras, des fouilles... Un arsenal sécuritaire qui fait froid dans le dos et qui malheureusement est loin d'être éloigné de la réalité. On sent aussi le côté méprisant de la boss qui demande à chacun de garder la banane, même s'il se fait lourder.
On essaiera de nous tirer une larme en nous montrant la pauvre vie de la patronne du supermarché, en galère de mec et qu'a pas encore coupé le cordon avec sa daronne. Mais quand on voit comment elle s'aplatit devant la direction, on a juste envie de lui cracher à la gueule.
Donc un bon film, des acteurs qui ont des gueules qui ressemblent à quelque chose, pas des meufs squelettiques ou des mecs sortis du bac à sable.

7,5/10

Kalem


mardi 12 janvier 2016

La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil - 2015 - Sfar


Les films de Joan Sfar, je suis moyen fan… Mis à part celui sur Gainsbarre que j'ai bien biffé, le reste, moyen. Bon. Mais après un blase pareil, le film été intrigant. Comme le dis le grand philosophe Gilbert Melki, "faut donner sa chance au produit". En gros le Joan, il a mis plein phare (pardon) sur l'actrice, une jolie rouquine inconnue au bataillon et habillée raz la salle de jeu. Après bon c'est un espèce de polar à la sauce seventies, ça aurait pu le faire. Le souci c'est que mis à part mater la gonzesse, on s'emmerde un peu. D'aucun me diront que c'est déjà amplement suffisant, certes. Bref, quand ça commence à s'accélérer, ça dure quelques secondes et c'est fini. Non sans rire, c'est blindé de cliché à la con sur les nanas, heureusement la photo est pas dégueu, mais franchement y'a pas grand chose à sauver. Si peut-être l'actrice principale, en la dirigeant vers le pôle emploi le plus proche histoire de changer de carrière.

4/10


Kalem




  Bordel mais donnez lui son fusil


Alors là c'est alerte à la grosse bouse.
L' actrice joue aussi bien que moi, elle est vraiment nulle à chier par contre elle nous met un gros punch - line niveau petite culotte et jambes de mannequin. Je pensais que Joan Sfar allait nous épater en reprenant ce polar de Sébastien Japrisot. Il aurait pu mettre en scène ce thriller psychologique de manière subtile et poétique mais non. Tout est cousu de fil blanc. Notre rouquine adorée vole la grosse  voiture de son patron pour se faire la belle le week end du 15 Août. Elle,  la secrétaire timide et soumise dit fuck aux conventions pour aller voir la mer. Et là, les mésaventures commencent...... Dans une station essence, le pompiste garagiste en marcel blanc la reconnaît alors qu' elle, elle est persuadée ne jamais être venue. C'est sur ce même principe qu' elle va enchaîner les rencontres. On n' y croit pas une seule seconde,  on se fait chier et on a eu du mal à ne pas éteindre...... Quand je pense à Gainsbourg, il se retournerai dans sa tombe.

2/10 

Georgette

Les Huits Salopards - 2016 - Tarantino

Après Django, autant dire que je sautillais comme un lardon sur mon siège de kino. Bim le générique dans la gueule, le son à fond, la musique de Morricone, ça va envoyer du lourd. Et bah pas tant que ça finalement. Enfin, en demi teinte on va dire. Déjà faut pas avoir de dur à prendre, t'en as pour 3 plombes dans la tronche. Bon pourquoi pas hein. Le problème c'est que même si l'ambiance est top, les dialogues drôles et que ça butte à tout bout d'champ comme d'habitude, le scénar reste assez simple et ça manque d'un truc. Ça me fait chier d'écrire ça mais j'ai été déçu, j'ai passé un très bon moment, mais voilà, sans plus. Peut-être qu'il aurait du couper plus au début, pour que ce soit plus dynamique, j'en sais rien, en tout cas j'espère qu'il va lâcher les cowboys pour les prochains. Tiens c'est plutôt marrant, on voit pas sa ganache dans le film, bon même si c'est quasi un huis clos, y'a toujours la place pour un figurant. Ou alors son ego lui a déconseillé de se pointer dans ce nouvel opus ?

Bon en gros, allez le voir, au kino seulement, si vous avez une place pas chère et 3h à tuer !

6,5/10


Kalem


Salut mes petits lapins,
je n' ai pas lu la chronique de Kalem la haine mais je pense pour une fois être plus douce que lui.
Un critère de bon navet c'est que je ne me suis ( presque) pas endormie pendant 3h.
La musique et les images sont top. Après c'est sûr, il y a beaucoup de similitudes avec Django : tuerie, western à huit clos et hémoglobine ketchup à volonté. MAIS ce que j' aime c'est le dénouement à l' inverse.
Enfermer 8 salopards qui ne se connaissent pas et s' envelopper dans des peaux de bêtes pour fumer et boire du whisky hummmm je suis bon public j' adore.
Le découpage du film se fait toujours en mode chapitre et l' antépénultième s' intitule toujours " quelques heures auparavant" et c'est là que  tout s' éclaire. Une petite singularité c'est qu' on ne voit pas apparaître ce cher Tarentino.  J' ai adoré le personnage féminin centrale, celle qu' on veut pendre à tout prix. Elle pue elle crache elle a de la morve plein le nez et..... elle se fait éclater la gueule par des gros fascistes chasseurs de prime. grrrrrrrrrrr
Seul hic c'est BEAUCOUP trop long et manichéen .....

Ce film m' a fait penser au très bon thriller que je vous recommande chaudement :
La délégation norvégienne. Enfermez 8 inconnus bloqués par la neige, secouez et savourez.



7 /10 


Georgette