samedi 14 avril 2018

Arès - Benes - 2016

Imaginez Paris dans 30 ans. Les gens n ont plus l argent pour se loger , les buildings de La Défense paraissent minuscules à côté des centaines de tours illuminées par des spots publicitaires H24 qui ont fleuri partout dans la capitale .  Alors que la France compte 15 millions de chômeurs, les industries pharmaceutiques injectent des produits miracles à des boxeurs pour tester leur produits . Tout est filmé , les hommes deviennent des cobayes humains qui s affrontent sur le ring, parfois jusqu’à la mort . Moyennant finances  pour tester les dosages . Ce qui fait froid dans le dos’ c est que le côté gladiateurs des temps modernes flirtent avec la nouvelle technologie . Un mélange de matrix et du cinquième élément  et saupoudré de bull head aromatisé par du black miror ( en beaucoup plus soft et zéro angoisse ). Dans ce chaos ambiant quelques milliers de révoltés dénoncent le capitalisme outrancier et les meurtres commis par ces industriels pharma. Arès est l'un de ces cobayes, le super héros un peu cliché du film avec ses gros’ muscles et sa cicatrice sur le’ crâne. Il va devoir reprendre du service et monter sur le ring pour faire sortir sa gauchiste de frangine de prison . Mais bien évidement rien ne se passe comme prévu . Vous rencontrerez des personnages attachants au cheveux roses portant un prénom de toute beauté ( Anouck ) et même un travelo surnommé myosotis ( ça fait quand même du bien d en voir à  l’écran avec un vrai rôle ). Cet univers de dystopie m a vraiment happée même si le scénario est un peu simple et manichéen .
Un très bon film du dimanche soir.
7/10 - Georgette

Un film d’anticipation proche, façon black mirror. Ares c’est le nom d’un guerrier d’un nouveau genre, un guerrier qui combat à mort, dopé par des labos, et aux yeux de tous. En 2035, le dopage a été légalisé. Dans une société où les multinationales ont racheté la dette des états, la démocratie n’est plus qu’un lointain souvenir et le taux de chômage dépasse les 15 millions en France. Niveau photographie, y'a un truc, on pourrait presque faire un Ares sur image... Le film est bien, on est tenu en haleine, c’est un peu cliché mais l’idée de base est vraiment pas mal, ça vaut le coup de perdre 1h20. À voir donc, parfait pour un dimanche soir, ça vous donnera envie d’exploser les chicots de votre boss le lundi matin, et ce, à juste titre !
7,5/10 - Kalem