dimanche 30 novembre 2014

La liste de mes envies - Le Pêcheur - 2014

 Quand j' ai vu le titre je me suis dis : tiens un bouquin que je n' ai pas lu mais qui défraie la chronique littéraire depuis un bon moment : navet ou navet de génie (le panais ?)
un vrai navet. Même si le scénario est pas mal le casting est vraiment à chier. Seigner joue madame tout le monde qui n' a jamais réussi à perdre ses kilos. Son mari la tient pour responsable lorsqu' elle perd son bébé..... De toutes façons, elle même le dit : je suis grosse donc il ne me touche plus.
Mais à force de persévérance elle garde son mari coureur de jupons et cartonne dans sa mercerie. Le jour où mamzelle 58kg gagne 18 milions d' euros , elle va chercher son chèque en catimini. Elle ne dit rien en espérant garder son mari pour la simplicité et le bonheur de la vie à deux (oui bien évidément les enfants sont grands). Je trouve le scénario pas mal. Il semble légitime de se questionner sur le sens que l' on veut donner à sa vie quand on devient milionnaire. Mathilde n' est pas crédible dans ce rôle d' ancienne grosse car elle est maintenant anorexique et Marc Lavoine même en costard joue vraiment comme une patate.
Les seules qui jouent bien sont les meilleures amies de Mathilde, les jumelles esthéticiennes : Danielle & Danielle (c'est pas une blague) qui jurent comme des charretières.
Bref la soupe au navet c' était ce soir.

Georgette





Aujourd'hui est un bon jour pour innover. Ce sera donc très simple. Ne regardez pas ce film c'est une merde sans nom remplie de clichés sexistes. En plus ça se passe à Arras... Je me demande encore pourquoi j'ai cliqué sur le lien.
Afin de tenir ma promesse donc, j'innove, en mettant mon premier zéro pointé !

Kalem







La crème de la crème - Chapiron - 2014


La crème de la crème ce n' est pas le film de l' année mais j' ai été dépaysée. Moi qui ne connais que Bordeaux III, réputée pour son bon café et ses blocages étudiants, l'intronisation dans une école de commerce a été un choc. Donne moi la couleur de ton polo je te dirai qui tu es :
rose : le bipède qui boit de la despé et qui fait du ventriglisse
bleu ciel : les fans d' électro et de poudre blanche dans le nez
et bordeaux ( encore décidément) pour nos 3 protagonistes qui montent un business. T' es moche ? Tu baises pas mais allo quoi ? Plutôt que de se masturber gentiment devant Youporn, Dan, Kellyah et Louis vous offre de belles meufs de cité qui n' ont qu' un atout dans la vie : leur physique.
t 'es belle ? t'es pauvre ? t'as jamais fait d'études ? et surtout tu poses pas trop de questions ? banco : prend les billets il te restera même un peu pour le retour en taxi.
euhhh je ne sais pas trop quoi penser. Dans ce film, le proxénétisme est totalement consenti et assumé par les filles mais d' un autre côté, ces futurs énarques profitent (mais sans le baiser) de leur lucidité pour se faire du fric, le message est clair "dans la vie tu feras rien à part caissière ou vendeuse de parfum au mieux" donc vend ton cul tu vivras mieux.

J' aimerais bien avoir l' avis de Mona Chollet.
Regardez le au moins pour nous donner votre avis. Perso il m' a fait penser à  the bling ring de Sofia Coppola


3/5


Georgette


T'as fait une école de commerce ? Tu risques de te reconnaître parmi les tocards de ce film. T'en as pas faite ? Tu risques d'avoir encore plus envie de les tabasser qu'à l'accoutumée.
Pour faire court, trois élèves de la même promo, Dan, Kelliah et Louis décide de monter un business un peu particulier. Leur constat est simple, la baise sur le campus, c'est comme un marché, avec de l'offre et de la demande. Pour les narvalos dont personne ne veut, c'est simple, il suffit qu'on les rodave avec des super meufs pour que leur côte s'envole... Et le pire c'est que ça marche. De là, le système va se roder, se tarifer et se développer.
L'idée de base est vraiment bien, d'un cynisme parfait. Bon, on sent bien qu'il y a une seconde histoire, plus consensuelle en parallèle de tout ça. Je dois bien avouer que le côté la belle et la bête, version Charles-Edouard (le correcteur automatique ne connaissant pas ce prénom barbare me propose "gardes-chiourme" à la place, ça se passe de commentaire) de Versailles et la pauvre de banlieue d'origine roumaine fait bien pitié... De la part du réalisateur de Sheitan, ça surprend !
Une fin à chier donc, pour un film qui aurait pu être un peu plus rentre dedans. Alors si tu aimes Sardou période Connemara, Hermione de Harry Potter et les polos dégueulasse, ce film est pour toi ! Il est également aussi pour toi qui pense que l'économie de marché est une belle saloperie et que tu as envie de défoncer à coup de battes le crâne de la prochaine promo d'HEC.

3/5


Kalem

 

mercredi 26 novembre 2014

Une nouvelle amie - Ozon - 2014

 
Quand j'ai posé mon cul dans le kino, je n'avais pas vraiment idée de quoi causait le film qui commençait. Et histoire de se mettre dans l'ambiance, on attaque par une scène d'enterrement. Bim. Bon la meilleure amie de machine est canée, sûrement le crabe. On se retrouve donc chez les gros bourges (façon château de famille et baraque de 5 étages) cathos. Putain ça commence bien...
Le délire donc, c'est Claire, la pote de la morte (Laura) qui est déboussolée. Elle délaisse son turbin à la défense pour broyer du noir, même si elle ne doit pas en croiser souvent. Tout commence quand en faisant son jogging, elle radine chez le veuf, entre sans frapper et tombe sur Romain Duris (David) en travlo mal rasé.
Pour un mec qui vient de perdre sa femme, faut avouer que ça peut surprendre comme façon de faire son deuil.
Même si j'ai pas mal rigolé pendant le film, et que je trouve bien que le thème des transgenres soit porté devant le grand public, faut avouer qu'on s'emmerde un peu.
Non parce que bon, la famille de la tronche en biais qui a du mal à accepter la différence, c'est pas comme si on était habitué à le voir sur nos écrans tous les jours. Les consanguins de la manif pour tous ont déjà bien mâché le boulot.
Romain Duris, qu'en général j'aime bien (oui et je vous emmerde), est vraiment naze dans ce rôle. Je comprends pas trop le délire, je m'habille en bourgeoise donc je joue la grande folle, où est le lien putain ?! Anaïs Demoustier est assez chiante aussi. Le seul que j'ai trouvé bon, c'est son mec dans le film, Gilles. Le mec paraît tellement naturel dans son rôle de mec aimant et surtout d'hétéro de base qu'il en est drôle.
En conclusion, à ne pas aller voir au ciné, plutôt un dimanche soir après avoir revu la victoire de Conchita Wurst à l'eurovision.

2,7/5


Kalem

Lorsque je me suis installée dans les petits fauteuils, je me suis dis : c'est parti pour un film dont on ne va rien comprendre, master sciences po exigé. Je savais juste que Romain Duris ( alias David alias dudu) allait se mettre du rouge à lèvres.
Que nenni
Pour une fois Ozon a fait simple.
On suit l' enfance dorée ( vif d' or ) de Marion ( plus fade tu meurt ) et de sa meilleure amie d' enfance à la vie à sa mort. D' ailleurs c' est justement là que tout va commencer.
Marion déprime et notre DUDU( le ) va mettre sa grosse b*** de côté pour élever tout seul sa petite Lucy. Le seul moyen de la calmer étant de se déguiser en femme.
J' ai mal à mon féminisme même si je pense que les psychiatres ont raison lorsque qu' ils parlent d' accordance entre la mère et l' enfant dès les premiers mois de la vie ( un instinct physiologique qui dépasserait l' instinct maternel ).  Lorsque les pères célibataires n' ont pas le choix : ils se lèvent ils en chient et surtout je pense qu' ils ont du mal à joindre les deux bouts pour aller bosser parce que putain ce film c'est le monde des bisounours. Daniel a le temps d' opérer sa métamorphose puisque beaupapa et bonnemaman vont lui refiler l' héritage de feu leur fille. Et Marion elle décide d' arrêter de bosser ......enfin jusqu' à ce qu' elle en ait marre de faire des joggings.
Romain se métamorphose en Virginia et c' est la révélation. Marion et Virginia vont aller se faire des virées shopping et des séances d' épilation.
Grosses bagouses, perruques blonde platine et pochette panthère. Bref c' est vraiment toooooooo much.
Après je trouve ça couillu ( hohohohoho ) de mettre en scène le thème de la transsexualité, qui plus est après la perte d' un être cher surtout dans un milieu chrétien intégriste ( on a même droit à la scène du baptême où moman tient son poupon en fauteuil roulant).
 Le mari de Marion joue vraiment bien le gros connard de base hétéro qui a toujours pensé que Daniel avait un côté homo.... à 1000 lieux d' imaginer que Daniel préfère voir la vie en Virginia. C'est le seul acteur qui ne " joue" pas. Chapeau pour lui.
voilà un peu déçue tout de même. Le voir au cinéma n' a aucun intérêt..... téléchargez :-)

2,5/5


Georgette


 

jeudi 13 novembre 2014

Ordure ! - Baird - 2014

Je sais pas vous mais j'ai pas du tout entendu parlé de se film avant de le voir dans la catégorie "sortie récentes" d'un site de DVD à la con. Ça vient du même cerveau qui a pondu Trainspotting et putain ça ce sent ! Ça sent bien la merde, la tize et le cul dans une piaule mal aérée. Ici, on va suivre la vie d'un condé, Bruce Robertson. Une belle salope en soit. Baiseur invétéré, pervers narcissique (pour faire plaisir aux psys qui me lisent), alcoolique chronique, tricheur, camé au point de faire de la concurrence une avalanche à la Toussuire, j'en passe et des meilleures. Il mène sa petite vie de peigne-cul, sans trop sourciller jusqu'à ce qu'un touriste chinois se fasse buter. Branle bas de combat dans la taule, il faut des résultats, celui parmi les poulagas qui élucidera l'affaire aura toutes ses chances pour passer commissaire. J'ai trouvé ce film vraiment pas mal, c'est immoral, violent et à la fois tellement proche de la réalité. À certains moment on à l'impression de revoir des passages de Las Vegas Parano, tant sur le côté schnouf que sur la façon de filmer. Le titre du film a été choisi parfaitement, une belle ordure qu'on va presque essayer d'apprécier et de sauver. La suite, à vous de voir, mais elle vaut le coup !
Une belle performance d'acteurs en tous les cas, beau gosse James McAvoy.

3,5/5


Kalem

Bruce Robertson est un homme bourré d humeur et  d' intelligence dans une Écosse où il fait bon picoler et baiser. Bruce est un aspirateur ambulant . Il s' envoie en l air avec la femme de son collègue, n hésite pas à tirer des doigts d honneur à des gentils petits citoyens écossais d à peine 5 ans et joue au corbeau avec la femme un peu paumée de son meilleur ami. Imbus de sa petite personne totalement névrosée, Bruce attend plus que tout son changement de grade sa promotion. Mais oui ce bon vieux Bruce est policier. Pour cela, il va devoir découvrir qui a assassiné un étudiant chinois dans un sous sol du subway écossais . Ah oui j' allait oublié : Bruce ne vit pas dans le même monde que vous et nous. Drogué et alcoolique jusque sous son kilt, il arrive à faire illusion au sein de son équipe. Mais la situation va déraper .... Pour notre plus grande joie.
J ai trouvé ce début de film chiant : un film de flic véreux, assaisonné de propos racistes et enrobé de blagues de cul pas drôles. Et pourtant je me suis fait prendre ( ne souriez pas ) par ce personnage complètement barré. Une certaine.... Sensibilité va se dégager de cette ordure. Un petit côté fight club en beaucoup moins subtile mais qui fait le job. On a envie de savoir comment ce gros looser va gérer son enquête
La dernière scène est jouissive alors laissez-vous tenter.

3/5


Georgette
 

Bienvenue à Cadavres-Les-Bains - Murnberger - 2009

Vous rêviez comme nous d'une bonne bouse du dimanche soir ? Et bien non !! Lorsqu allo-ciné annonce sur son site comédie policier, on suppose que le comité de rédaction était rôti ( comme le poulet hahaha).
Entre "dikkenek" et " Harry, un ami qui vous veut du bien", je ne trouve pas mieux pour vous donner une idée du décor. Des personnages dignes du casting de strip tease. Bref vous l'aurez compris, Bienvenue à cadavre les bains est un film noir, grinçant à vous arracher vos pivots.
Nous suivons les aventures de Brenner, plus vraiment flic plus vraiment détective, son job consiste désormais à retrouver les mauvais payeurs d un concessionnaire de voitures véreux . Son ultime mission avant de décrocher : retrouver un certain M howat, qui a loué une new beetle jaune et qui, selon les dernières nouvelles du concessionnaire, à résidé dans un charmant petit hôtel, le Löscenkohl. Brenner part à sa rencontre en séjournant dans cette vieille bâtisse aux moquettes incrustées de cafard, où le patron se fait une joie de cuisiner pour le club des retraités ( sans dents) son fameux poulet à la viennoise. Lorsqu'il annonce le but de sa visite, Brenner se sent de trop. Personne ne le renseigne. Mais le fils du patron va lui demander de mener une enquête un peu particulière . Espionner son propre père afin de le faire plonger pour détournement d argent et hériter sans vergogne de la gestion totale de cette affaire familiale juteuse ( miam ). Mais ce bon vieux papa pompier volontaire qui cuisine un goulasch à 2 heures du matin avec des ingrédients disont.....  À faire frémir les contrôleurs sanitaires à olympiades, ne va pas se laisser faire.
Une intrigue vraiment sordide mais le suspens garde de sa tenue tout du Long.  Une fin déroutante à laquelle on ne peut s attendre. Une pincée de sang, une poignée d os de poulet ( je vous laisse choisir le sens ), de bons règlements de compte entre gens de bonne foie . Passez tout cela dans une machine à broyer la chair à saucisse et dégustez ce film complètement improbable.

3/5


Georgette

Cadavre-les-bains, son vent glacial, ses autochtones patibulaires et ses bains inexistants... Tout un programme ! Dans ce film assez chelou disons le, on va de surprise en surprise. Faussement classé dans la catégorie comédie, on se retrouve très rapidement le zen en plein dans le gore.
Un pauvre type (ancien keuf CQFD) devenu recouvreur de dettes pour un loueur de voiture va donc atterrir dans cette charmante bourgade, dont on ne verra quasiment qu'un hôtel, dans le pur style autrichien. À la recherche d'un mauvais payeur, il va finir par pauser les gaules dans ce gourbi infâme et tremper dans des fines magouilles avec le cuistot en chef. Si vous aimez les membres (petits ou gros) découpés, l'hémoglobine dans la soupe et les bals costumés façon Bavière années 80, ce film est pour vous !
Une version teutonne et beaucoup moins bien de Delicatessen en quelques sortes.

2,5/5


Kalem