dimanche 9 avril 2017

Sueurs Froides - Hitchcock - 1958

Sueurs froides, aka Vertigo, c’était surtout pour moi les affiches canons de Saul Bass. J’avoue qu’en dehors de l’affiche, y’a des passages ultra psyché graphiquement qui font plaisir à voir. Un peu la hchouma tout de même de pas avoir vu ce film avant, mais voilà qui est chose faite. Alors bon ça claque bien, l’univers te met direct dedans, ambiance fifties à San Francisco. Une histoire de vertige, de meuf qui voit des mortes, de condé retraité et de filature. Pour un film qui dure deux heures, j’avoue que ça passe bien. Le truc c’est que la fin… Bon j’ai été déçu, je trouve ça vraiment dommage (un peu comme le dopage d’ailleurs) que ça finisse comme ça mais bon, pas le choix. On pourra aussi signaler des moments un peu long, qui, ok, permettent de mieux apprécier quand tout s'emballe mais où on peut trouver le temps un peu longs.
Alors bon, un grand classique, à voir forcément, mais la légende qui entoure la péloche est un peu surfaite à mon goût.

Kalem

7/10


Qui n' a jamais senti la sueur moite de ses paumes de main en regardant du haut d'un dixième étage ? C'est l' expérience traumatisante que vit John,à chaque fois qu'il regarde dans le vide. Désormais à la retraite, contre sa volonté, il accepte de rendre service à un vieil ami. Sa mission filer sa jeune épouse Madeleine, qui semble envoûtée, voir même possédée par une de ses aïeule. Mais John prévient son ami qu'il sera bien incapable de suivre la belle en haut d'un escalier : il est totalement paralysé par la peur du vide.  De filature en filature, John va percer le secret de cette belle inconnue. On imagine même que ces deux là pourraient tomber amoureux. Mais loin de nous l'idylle à l'eau de rose. Madeleine, toujours tirée à quatre épingles selon les codes des années 50 va faire un gros doigt d'honneur aux conventions qui l'oppressent de toutes parts. Stop le mariage, les conventions et son mari qui la surveille. Elle s' envoie en l'air du haut d'un clocher d'une vieille église romane. John signe alors son arrêt de mort, le premier d'une longue liste
Terrassé par sa peur du vide il n' a pas pu empêcher la belle de se foutre en l'air. Inconsolable, John et ses beaux yeux bleus, remet son destin entre les mains des bars et des whisky sans glace. Il n' arrive pas à se pardonner. Un jour pourtant, il va croiser le chemin d'une deuxième jeune femme. Tout l'opposée de Madeleine, John est irrémédiablement attiré par Lucie. Regardez ce chef d’œuvre et vous comprendrez pourquoi ! J' ai vraiment adoré ce thriller psychologique. La musique, comme oncle Ben's, c'est toujours un succès et les visages, les gros plans, les dialogues envoûtants. Une bonne dose de sueur froide. Jusqu' où un homme est-il prêt à aller pour oublier son premier amour ? 

Georgette


7/10

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire