mardi 26 août 2014

Lucy - Besson 2014

Lucy ou comment passer un bon moment au cinoche sans trop trop avoir besoin de regarder l' heure.
Prenez Lilou Dalas moultipass, faîtes un saut chez Chip (le coiffeur pas cher) ; transformez les bandelettes blanches en perfecto léopard et voici notre belle Scarlett. Rien que pour voir son mascara collé au coin des yeux ça vaut le détour.
Héroïne un jour héroïne toujours, notre blonde préférée va se retrouver l' intestin cousu par la mafia japonaise par une came beaucoup plus intéressante (que l'héroïne, suivez un peu bordel !). Et devinez la couleur du petit paquet (pensez très fort en fermant les yeux au film de Besson ou plutôt THE film) .
 Transformée en mule, Scarlett va défier les lois de la Nature et du Temps pour nous clouer le bec. Même si le scénario est mièvre et cousu de gros fils blancs, sa prestation est vraiment impressionnante ( sauf lorsqu' elle nous fait croire au début qu'elle est étudiante).
La morale de l' histoire sans tout vous dévoiler : l' homme descend du singe , la vie vaut la peine d' être vécue mon amour.BIIIIIM ça envoie du lourd.
 Ne vous déplaise :  le clin d' œil "E.T téléphone maison" et "Scarlett téléphone bonobo" est plutôt à gerber, surtout que Mamzelle est dans la jungle avec ses Louboutins et sa super chaise de bureau molletonnée (modèle que Ikéa recevra peut être en 2060).
Luc Besson nous fait son grand spectacle, on s' en met plein les mirettes. Ce que je trouve dommage c' est que certains passages du film manquent de subtilité. L' usage du CtrlC-CtrlV n' est pas prohibé lorsqu' il s' agit du même auteur / réalisateur. Les grosse voitures de flics dans Paris en mode Samy Nacéri  ou encore la blouse de chirurgienne au vent qui dégomme les 3/4 du personnel de la Salpétrière (Matrix revient parmi les tiens mais la veste longue en cuir c'est has-been) n'en sont que de petits exemples.
Lucy n' est pas un navet téléchargeable un dimanche soir mais si vous profitez d' une réduction, allez-y. Promis, vous aurez envie de vous revoir le cinquième élément sous la couette.

Bonne nuit.

3/5


Georgette

(Après mon opération de l'appendicite, j'aime aller buter des mafieux en blouse.)


Ce qui est bien avec les films de Luc Besson, c'est qu'on est jamais vraiment largué. Ici, c'est un joyeux mélange du Transporteur, de Taxi et de Wasabi qu'on nous sert. Du lourd en somme... Passé les poursuites avec casse de voitures de flics et l'ambiance mafia taïwanaise, j'ai plutôt apprécié ce film. Pour vous la faire courte, Lucy, une touriste américaine (ou anglaise) vient faire la teuf à Taïwan. Elle rencontre un type en boîte et il va lui demander de livrer une valise à sa place. A partir de là, tout part en couilles. Et à certain moment, ça en devient même risible. Oui mais risible dans le bon sens, parce qu'on rit (on se moque) de bon cœur. Restons lucy-de (pardon), il faut bien un minimum de cascades et de bouts de nichons pour intéresser le chaland.
Alors qu'elle sert de mule à la mafia citée plus haut, le kèpa se dissout et déverse toute la came dans son fort intérieur. Dites bonjour à Scarlett Johanson 2.0, voir plus. Je ne sais pas quel lobby à filer de l'artiche au réalisateur pour faire se film mais la symbolique est assez marrante. Pour une fois la drogue ne rend ni mauvais ni marginal, à une dose mortelle, elle devient même un dopant de ouf pour votre corps. C'est donc grâce à cette came qu'elle va petit à petit utiliser 100% de ses capacités intellectuelles. Je ne sais pas si ça à fait marrer Besson de mettre une blonde platine comme égérie de la connaissance absolue, mais le clin d’œil est pas mal.
Sinon on passe un bon moment, on en prend plein la gueule, les effets spéciaux font le job et on ne peut s'empêcher de ressortir du kino en se posant des milliers de questions. Genre si j'avais un cerveau dont je me sers totalement, de quelle façon je l'utiliserais, etc.
C'est pas le film du siècle, surtout que le scénar est assez proche de Transcendance, alors si vous n'avez pas encore payé vos impôts et qu'il vous reste un peu d'artiche, allez-y, sinon, téléchargez le !
Mention spéciale pour les scènes de documentaires animaliers insérées adroitement pendant les première séquences.


3,5/5


Kalem



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