dimanche 5 octobre 2014

L'Institurice - Lapid - 2014

J'adore les films de gauche chiants. Les films de profs, les films d'Arte qui me laissent souvent une désagréable sensation dans l'estomac et une moiteur certaine dans le creux des paumes de la main. En voyant la bande d'annonce de l'institutrice je me suis dis : voilà un film de prof qui va me plaire. Je pensais pouvoir m'immerger dans le monde de l'éducation d'Israël . Et bien quelle déception !
Petit à petit nous découvrons Nira, cette belle femme aux yeux bleu indigo, entre deux âges. C'est elle l'institutrice. Attablée à son petit bureau, chez elle, elle doit supporter le son de la télé criarde devant laquelle s'abrutit son ingénieur de mari, le bon vieux bougre un peu stéréotype du monsieur tout le monde qui gagne bien sa vie et qui se contente de sa réussite professionnelle pour être heureux.
Nira aime son métier cela ne fait aucun doute. Les gros plans sur ses crocs et sur les fils d argent qui parsèment sa chevelure ne font que renforcer son intégrité et sa sensibilité exacerbée. Tous les vendredis soirs, elle laisse libre court à sa plume pour participer au club des poètes anonymes. Des intellectuels et artistes de tous horizons qui se rencontrent pour parler poésie.
Ce focus sur le quotidien de cette famille s'élargit et s'étire à l'infini. Même lorsque Yoav, ce petit joufflu abandonné par sa maman à qui l'on a envie d'offrir un BN chocolat, rentre enfin en scène c'est plat, c'est chiant.
Nira se prend d'amour pour Yoav ce petit garçon initié à la poésie par son oncle, qui déclame des petites merveilles avec des mots simples et de toute beauté. Des haïkus israéliens en quelque sorte. Nira va tout faire pour faire éditer les textes de son petit protégé . Pas besoin d'avoir lu Freud pour comprendre que c'est un peu le petit garçon prodige que NIra aurait rêvé d'avoir. Le rêve de beaucoup de profs et d'instits de transmettre à leurs enfants l'amour de la lecture et des mots. Voilà tout est dit. Économisez 10€ et regardez la bande d'annonce.

1/5


Georgette

Pour répondre à la chronique ci-dessus, ne prenez même pas la peine de regarder la bande annonce, c'est une merde sans nom. Je ne sors quasiment jamais de la salle du kino avant la fin, mais là faut bien avouer que ça m'a démangé un certain nombre de fois. Le tiercé gagnant, poésie, film sous-titré et scénario absent.

0,5/5 

(parce qu'il y a des techniciens qui se sont fait chier à bosser dessus)

Kalem

1 commentaire:

  1. J'ai envie de citer ce grand moment de cinéma: "je n'écrirai pas un mot sur ce film, c'est une merde!!"

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