mercredi 26 novembre 2014

Une nouvelle amie - Ozon - 2014

 
Quand j'ai posé mon cul dans le kino, je n'avais pas vraiment idée de quoi causait le film qui commençait. Et histoire de se mettre dans l'ambiance, on attaque par une scène d'enterrement. Bim. Bon la meilleure amie de machine est canée, sûrement le crabe. On se retrouve donc chez les gros bourges (façon château de famille et baraque de 5 étages) cathos. Putain ça commence bien...
Le délire donc, c'est Claire, la pote de la morte (Laura) qui est déboussolée. Elle délaisse son turbin à la défense pour broyer du noir, même si elle ne doit pas en croiser souvent. Tout commence quand en faisant son jogging, elle radine chez le veuf, entre sans frapper et tombe sur Romain Duris (David) en travlo mal rasé.
Pour un mec qui vient de perdre sa femme, faut avouer que ça peut surprendre comme façon de faire son deuil.
Même si j'ai pas mal rigolé pendant le film, et que je trouve bien que le thème des transgenres soit porté devant le grand public, faut avouer qu'on s'emmerde un peu.
Non parce que bon, la famille de la tronche en biais qui a du mal à accepter la différence, c'est pas comme si on était habitué à le voir sur nos écrans tous les jours. Les consanguins de la manif pour tous ont déjà bien mâché le boulot.
Romain Duris, qu'en général j'aime bien (oui et je vous emmerde), est vraiment naze dans ce rôle. Je comprends pas trop le délire, je m'habille en bourgeoise donc je joue la grande folle, où est le lien putain ?! Anaïs Demoustier est assez chiante aussi. Le seul que j'ai trouvé bon, c'est son mec dans le film, Gilles. Le mec paraît tellement naturel dans son rôle de mec aimant et surtout d'hétéro de base qu'il en est drôle.
En conclusion, à ne pas aller voir au ciné, plutôt un dimanche soir après avoir revu la victoire de Conchita Wurst à l'eurovision.

2,7/5


Kalem

Lorsque je me suis installée dans les petits fauteuils, je me suis dis : c'est parti pour un film dont on ne va rien comprendre, master sciences po exigé. Je savais juste que Romain Duris ( alias David alias dudu) allait se mettre du rouge à lèvres.
Que nenni
Pour une fois Ozon a fait simple.
On suit l' enfance dorée ( vif d' or ) de Marion ( plus fade tu meurt ) et de sa meilleure amie d' enfance à la vie à sa mort. D' ailleurs c' est justement là que tout va commencer.
Marion déprime et notre DUDU( le ) va mettre sa grosse b*** de côté pour élever tout seul sa petite Lucy. Le seul moyen de la calmer étant de se déguiser en femme.
J' ai mal à mon féminisme même si je pense que les psychiatres ont raison lorsque qu' ils parlent d' accordance entre la mère et l' enfant dès les premiers mois de la vie ( un instinct physiologique qui dépasserait l' instinct maternel ).  Lorsque les pères célibataires n' ont pas le choix : ils se lèvent ils en chient et surtout je pense qu' ils ont du mal à joindre les deux bouts pour aller bosser parce que putain ce film c'est le monde des bisounours. Daniel a le temps d' opérer sa métamorphose puisque beaupapa et bonnemaman vont lui refiler l' héritage de feu leur fille. Et Marion elle décide d' arrêter de bosser ......enfin jusqu' à ce qu' elle en ait marre de faire des joggings.
Romain se métamorphose en Virginia et c' est la révélation. Marion et Virginia vont aller se faire des virées shopping et des séances d' épilation.
Grosses bagouses, perruques blonde platine et pochette panthère. Bref c' est vraiment toooooooo much.
Après je trouve ça couillu ( hohohohoho ) de mettre en scène le thème de la transsexualité, qui plus est après la perte d' un être cher surtout dans un milieu chrétien intégriste ( on a même droit à la scène du baptême où moman tient son poupon en fauteuil roulant).
 Le mari de Marion joue vraiment bien le gros connard de base hétéro qui a toujours pensé que Daniel avait un côté homo.... à 1000 lieux d' imaginer que Daniel préfère voir la vie en Virginia. C'est le seul acteur qui ne " joue" pas. Chapeau pour lui.
voilà un peu déçue tout de même. Le voir au cinéma n' a aucun intérêt..... téléchargez :-)

2,5/5


Georgette


 

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